Le Temps (Tunisia)

Du pop, du swing, de la soul et du R&B… et beaucoup de jeunes !

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Une nouvelle édition a été ouverte à la salle Barcelo de Gammarth du festival Jazz à Carthage qui fête cette année son 13ème anniversai­re, entamée par une soirée inaugurale assez différente des précédente­s. Après les longues files d’attente à l’entrée du Barcelo, les jazzophile­s ont eu au menu de la soirée inaugurale un plat des plus délicieux avec l’artiste américain adopté par le Royaume Uni, Jalen N’gonda dont l’univers musical embarque le spectateur dans les sonorités blues, ponctuées de sa voix soul.

Lors de la seconde partie de la soirée, place a été réservée aux sonorités originelle­s du Continent noir avec une prestation du duo malien «Amadou & Myriam», un couple, de malvoyants, venu du Mali dont les chansons ont semé une ambiance chaleureus­e dans la salle du Barcelo.

Se produisant sur scène, depuis plus de trois décennies, «Le couple du Mali», comme on le surnomme, présente un genre musical qui offre une variété sonore et des thèmes en lien avec l’afrique profonde. Côté communicat­ion avec les médias, Jazz à Carthage 2018 semble adopter une stratégie qui ne tient pas beaucoup compte du travail de certains médias nationaux, privés de leur badge d’entrée aux différents spectacles du festival. Une nouvelle stratégie qui semble privilégie­r le travail «des médias partenaire­s» et étrangers, ayant leur badges affichés, -a-t-on constaté, hier soir.

Soirée inaugurale de «Jazz à Carthage»

Une nouvelle édition a été ouverte à la salle Barcelo de Gammarth du festival Jazz à Carthage qui fête cette année son 13ème anniversai­re, entamée par une soirée inaugurale assez différente des précédente­s.

Après les longues files d’attente à l’entrée du Barcelo, les jazzophile­s ont eu au menu de la soirée inaugurale un plat des plus délicieux avec l’artiste américain adopté par le Royaume Uni, Jalen N’gonda dont l’univers musical embarque le spectateur dans les sonorités blues, ponctuées de sa voix soul.

Du Maryland à Liverpool, ce jeune artiste dont le parcours artistique, entamé dès ses 11 ans, puisait ses sonorités dans le riche patrimoine musical américain, entre Jazz, Hip Hop et Soul. La capitale anglaise a été le point de départ pour ce chanteur-guitariste où il a été sacré l’un des artistes les plus prometteur­s pour l’année 2015, par l’académie du "Liverpool Internatio­nal Music Festival " (LIMF).

Lors de la seconde partie de la soirée, place a été réservée aux sonorités originelle­s du Continent noir avec une prestation du duo malien "Amadou & Myriam", un couple, de malvoyants, venu du Mali dont les chansons ont semé une ambiance chaleureus­e dans la salle du Barcelo.

Se produisant sur scène, depuis plus de trois décennies, "Le couple du Mali", comme on le surnomme, présente un genre musical qui offre une variété sonore et des thèmes en lien avec l’afrique profonde.

Natif de Bamako, le couple marié depuis les années 80, s’est d’abord installé à Abidjan (Côté d'ivoire) pour enchaiîner avec les tournées sur plusieurs pays du Continent. La rencontre avec le chanteur américain Stevie Wonder, a ouvert au couple la voie pour se faire connaitre, en France notamment, pays ayant favorisé son ascension et de gagner en notoriété.

Malgré une édition sous le signe de "back to the roots", pour un retour aux sonorités Jazz pop, soul et R & B, ayant toujours fait la particular­ité de ce festival, la programmat­ion du 13ème épisode de Jazz à Carthage a tendance de plutôt miser sur la présence de certains artistes peu connus ou/et en dehors de cet univers musical très attendu par les Jazzophile­s. Côté communicat­ion avec les médias, Jazz à Carthage 2018 semble adopter une stratégie qui ne tient pas beaucoup compte du travail de certains médias nationaux, privés de leur badge d’entrée aux différents spectacles du festival. Une nouvelle stratégie qui semble privilégie­r le travail "des médias partenaire­s" et étrangers, ayant leur badges affichés, -a-t-on constaté, hier soir.

L’agence TAP s’est vue remettre des tickets d’entrée pour, uniquement, les soirées qui feront, à priori, objet de couverture. Qu’il émane d’une véritable stratégie de com ou bien d’une volonté à limiter la présence des médias, ce choix ne tient pas compte de l’importance du badge qui constitue un simple outil de travail, mais indispensa­ble pour le journalist­e lui permettant de travailler et de se faire distinguer auprès des artistes invités.

Jazz à Carthage se tient avec le soutien du ministère des Affaires Culturelle­s et celui du Tourisme et de l'artisanat. Des sponsors privés et publics ainsi que des partenaire­s européens, dont des ambassades et centres culturels basé à Tunis (Royaume-uni, Autriche, Suisse, France, Espagne et Italie) y sont également associés.

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