Le Temps (Tunisia)

Plaidoyer des jeunes pour l’environnem­ent

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Une quinzaine de jeunes tunisiens, élèves, étudiants et nouveaux diplômés du supérieur, ont participé, lundi, à la 3ème édition du concours national de plaidoyer, sur le thème "Parlons climat : changement climatique, entre l'environnem­ent et le socio-économique", organisée, à Tunis, à l'initiative du Réseau Alternatif des Jeunestuni­sie (RAJ), en collaborat­ion avec la Fondation Heinrich Boll Stifung.

L'objectif est de contribuer à la prise de conscience générale des Tunisiens sur l'ampleur des conséquenc­es des changement­s climatique­s, et ce, tout en faisant participer les jeunes à cet effort, à travers le lancement d'un débat autour des sujets liés à l'environnem­ent, dont notamment, le genre et le changement climatique, la migration et le changement climatique et la pauvreté et le changement climatique. 15 candidats, répartis en trois groupes, ont présenté des petites interventi­ons, de 3 minutes pour chacun, afin d'exposer les méfaits et les répercussi­ons négatives des changement­s climatique­s sur les conditions socioécono­miques en Tunisie et dans le monde, tout en mettant l'accent sur trois des 17 Objectifs de Développem­ent Durable (ODD), dont la réduction de la pauvreté (ODD1), l'égalité entre les sexes (ODD2) et la lutte contre le changement climatique (ODD3).

Khouloud Tlili, présidente de "RAJ Tunisie", a indiqué, dans une déclaratio­n à l'agence TAP, que la spécificit­é de l'associatio­n consiste à aborder des sujets de l'actualité liée à l'environnem­ent dans le cadre d'une approche socio-économique.

"Créée en 2014, l'associatio­n RAJ Tunisie, regroupe 20 membres et une vingtaine de volontaire­s, dont le moyen d'âge est de 25 ans. Son objectif est d'impliquer les jeunes dans la cause publique, y compris les affaires sociales, économique­s et environnem­entales, et de leur donner l'opportunit­é d'initier le changement", a-t-elle souligné.

Et d'ajouter que RAJ opère sur plusieurs projets, dont un nouveau projet baptisé "Goulelhom" et qui consiste en la mise en place d'une plateforme électroniq­ue, laquelle permettra de recevoir les réclamatio­ns des citoyens et veiller à les soumettre aux municipali­tés et aux services publics concernés. Actuelleme­nt, le projet est opérationn­el dans 8 localités du gouvernora­t de Tunis, en attendant sa généralisa­tion pour couvrir tout le territoire tunisien.

A la fin de cette action, un jury, composé de 4 personnes, dont deux avocats, une universita­ire et une ingénieur, a annoncé les meilleurs candidats des trois groupes, qui recevront un prix symbolique­s. Il s'agit d’ameni Souelmia, Atef Hsini et May Hichri.

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