Le Temps (Tunisia)

Des évacués de Douma gagnent une zone rebelle près d’alep

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Une soixantain­e d’autocars sont arrivés mardi dans une zone rebelle près d’alep, dans le nord-ouest de la Syrie, avec à leur bord des centaines d’insurgés et leurs familles qui ont accepté d’évacuer la ville de Douma, dernier bastion rebelle dans la Ghouta orientale, près de Damas, rapporte l’observatoi­re syrien des droits de l’homme (OSDH). L’opposition syrienne accuse le gouverneme­nt d’avoir mené samedi dernier une attaque chimique à Douma, faisant des dizaines de victimes. Damas et ses alliés russes dénoncent une manipulati­on. Le Conseil de sécurité de l’onu doit se réunir dans la journée.

Des centaines de personnes supplément­aires ont quitté mardi la Ghouta orientale, à l’est de la capitale syrienne, dont les forces gouverneme­ntales contrôlent désormais la majeure partie après sept semaines d’offensive.

Selon le journal progouvern­emental Al Watan, environ 40.000 personnes, combattant­s rebelles et leurs proches, doivent encore quitter cette zone.

Selon le ministère russe de la Défense, cité par l’agence de presse RIA, 3.600 insurgés et membres de leurs familles ont quitté Douma ces dernières vingt-quatre heures.

Dans le cadre d’un accord entré en vigueur dimanche, le groupe insurgé Djaïch al Islam, qui contrôle la ville, a remis par ailleurs en liberté plusieurs dizaines de prisonnier­s.

D’après les Nations unies, plus de 133.000 personnes ont quitté la Ghouta orientale depuis quatre semaines. Quarante-cinq mille de ces déplacés sont hébergés dans huit centres aux environs de la capitale syrienne.

Un nombre équivalent de déplacés - des femmes, des enfants et des personnes âgées - ont quitté ces centres d’hébergemen­t surpeuplés après avoir passé les contrôles des autorités.

Des dizaines de milliers de civils restent pris au piège dans à Douma.

Le raid israélien en Syrie «ne restera pas sans réponse» assure Téhéran

L’attaque «criminelle» menée lundi par l’aviation israélienn­e contre une base aérienne syrienne et qui a tué sept militaires iraniens «ne restera pas sans réponse», a assuré mardi le principal conseiller du guide suprême de la révolution iranienne Ali Khamenei, Ali Akbar Velayati.

Velayati s’exprimait à son arrivée à l’aéroport de Damas, rapporte la chaîne de télévision libanaise Al Mayadine, très présente dans les régions de Syrie contrôlées par le gouverneme­nt.

Sept militaires iraniens ont été tués dans la frappe aérienne qui a visé dans la nuit de dimanche à lundi la base aérienne de Tiyas, ou T-4, située près de la ville de Homs, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.

Le gouverneme­nt syrien et l’iran accusent Israël d’être responsabl­e de cette attaque. Israël n’a ni confirmé ni démenti. Les corps des sept Iraniens, décrits comme des «conseiller­s militaires», ont été transférés en Iran et leurs obsèques devaient avoir lieu dans la journée, ajoute Tasnim.

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