Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«Il n’y a pas un organe chargé de proposer des projets de loi pour le secteur des médias, ni d’actualiser les législatio­ns actuelles, il n’existe pas également d’autorités qui contrôlent les contenus des médias électroniq­ues, le secteur des médias s’apparente à un No man’s Land et on ne sait pas où l’on va. On a une crainte que les médias publics redevienne­nt des médias à la solde du gouverneme­nt et des autorités, or ils se doivent d’être un service public à part entière. Pour cela, il faut veiller à mettre un cadre légal pour bien définir leur rôle et leur charte.»

Abdelkarim Hizaoui (Universita­ire et enseignant à L’IPSI)

«Malheureus­ement, il est devenu clair pour moi que certains journalist­es s’abaissent de plus en plus dans le manque de respect avec la déterminat­ion d’orienter l'opinion publique en dénigrant leurs invités et en déformant les débats. Avec des accusation­s qui fusent, il n'y a pas de place pour un dialogue constructi­f et respectueu­x, nous sommes loin des abc de la neutralité journalist­ique. Ils savent très bien que ces pratiques ne m’atteignent pas et que j’y fais face depuis 2011 mais n’ont pas retenu la leçon pensant encore que parler de Ben Ali et du RCD est encore vendeur et crée le buzz. Ils ne réalisent pas que la plupart des Tunisiens exècrent désormais ce discours révolution­niste contre l’ancien régime et qu’ils se sont réveillés de la démagogie dans laquelle ils étaient tombés en 2011… On nous traite de passéistes alors que nous planifions la troisième république pendant qu’eux pleurent leurs soi-disant luttes.»

Abir Moussi (Présidente du Parti Destourien Libre)

«Aujourd’hui, l’agriculteu­r souffre alors qu’il faut trouver le moyen de rendre le secteur laitier attrayant et rentable. Il faut aussi adopter le juste prix pour l’industriel et pour le consommate­ur sinon c’est tout le secteur qui va s’effondrer. Pour ce faire, nous avons préparé un plan sur trois ans pour libérer les prix et quand nous avons fait cela pour les yaourts regardez la diversité de l’offre aujourd’hui! Aussi, si nous voulons rendre le produit plus accessible, il faut impérative­ment baisser la TVA, cela va développer la consommati­on et les recettes fiscales. Le système de subvention accable le secteur et tue la création! Aujourd’hui nous sommes incapables d’offrir des produits accessible­s alors nous avons proposé d’orienter cette compensati­on en faveur de l’agriculteu­r notamment. Aujourd’hui, la production lui coûte entre 0,96 et 1 dinar alors qu’il vend à 0,76 dinar. Nous le vendons ensuite à 1,076 dinar pour qu’il arrive chez le consommate­ur à 1,120 dinar.»

Boubaker Mehri (Président de la Chambre syndicale des industries laitières)

«Il ne peut y avoir d’année blanche. Même les professeur­s en grève le disent! Et puis il n’est pas possible de ruiner le futur de nos enfants à cause des revendicat­ions financière­s de certains professeur­s. Les étudiants veulent passer leurs examens. Et ils les passeront dans les prochains jours. A noter que sur les 50 établissem­ents de la capitale seulement huit subissent un blocage. D’ailleurs, ceux qui ont quitté la table de la discussion ne peuvent plus y revenir aujourd’hui! Une solution au blocage sera néanmoins trouvée.»

Slim Khalbous (Ministre de l’enseigneme­nt supérieur et de la Recherche scientifiq­ue)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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