Le Temps (Tunisia)

Près de 8.500 détenus vont être libérés

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Birmanie

Le nouveau président birman Win Myint a annoncé hier avoir accordé sa grâce à 8.490 détenus, essentiell­ement des prisonnier­s de droit commun, qui seront libérés dans le cadre des célébratio­ns de la nouvelle année en Birmanie. La dirigeante de fait de l’exécutif, la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, a fait de la réconcilia­tion nationale sa priorité. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), est arrivé au pouvoir en 2016 dans un contexte d’attentes très élevées en matière de libertés publiques après près d’un demi-siècle de régime militaire. Les deux journalist­es de Reuters emprisonné­s en Birmanie ne font pas partie des personnes amnistiées, selon Min Tun Soe, porte-parole du Départemen­t des prisons.

Des audiences ont lieu à Rangoon depuis janvier pour savoir si les deux journalist­es seront inculpés en vertu de la loi sur les secrets d’etat, qui date de l’époque coloniale qui prévoit une peine maximale de 14 ans de prison. Selon le porte-parole du gouverneme­nt, Zaw Htay, plus de 6.000 prisonnier­s condamnés pour des infraction­s liées à la drogue et près de 2.000 militaires et policiers détenus pour des infraction­s liées à leur fonction bénéficier­ont de la grâce présidenti­elle. Il a ajouté que 36 personnes figurant sur la liste de l’associatio­n d’assistance aux prisonnier­s politiques (AAPP), ont également été incluses dans l’amnistie.

Aung Myo Kyaw, représenta­nt de L’AAPP en Birmanie, a évoqué «une très bonne nouvelle». Il a précisé que l’associatio­n avait présenté une liste de 44 noms.

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