Le Temps (Tunisia)

Tractation­s tous azimuts pour un dénouement

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Le Temps - La crise de l’enseigneme­nt secondaire perdure, avec chacune des deux parties, le ministère de l’education et la Fédération nationale de l’enseigneme­nt secondaire, qui restent sur leurs positions, avec un durcisseme­nt qui n’augure rien de bon. Maintenant, avec l’impossibil­ité de dialogue, c’est le président de L’ARP qui intervient pour rapprocher les positions.

Le président de l’assemblée des représenta­nts du peuple (ARP), Mohamed Naceur s’est entretenu mercredi séparément, avec le ministre de l’education, Hatem Ben Salem, et le secrétaire général de l’union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Noureddine Taboubi.

Les deux entretiens ont eu lieu en présence des présidents des blocs parlementa­ires.

A cette occasion, les deux parties ont exposé leur position concernant la crise de l’enseigneme­nt secondaire, indique L’ARP dans un communiqué rendu public, soulignant l’impératif de poursuivre le dialogue pour surmonter la crise. Toutefois, tout le monde est convaincu qu’il n’y a eu aucun dialogue et que c’est à coups de communiqué­s que les deux parties lavent leur linge sale, au grand dam des parents et des élèves qui ne savent plus à quel sain se vouer..

Taboubi avait indiqué mercredi que les efforts sont déployés pour résoudre la crise de l’enseigneme­nt secondaire qui, a-t-il dit, a pris une tournure dangereuse. Ben Salem avait, pour sa part, exprimé mardi dans une déclaratio­n à la TAP son grand souhait de parvenir à une solution pour surmonter la crise avec la fédération générale de l’enseigneme­nt secondaire.

Un arrêt des cours, dans les différents collèges et lycées, a été décidé depuis mardi dernier par la Fédération générale de l’enseigneme­nt secondaire.

Ce conflit frise, actuelleme­nt, l’orientatio­n politique et l’organisati­on Tunisienne pour l’education et la Famille (OTEF) a dit, hier, refuser d’immiscer les élèves et parents dans les conflits idéologiqu­es et politiques et les ingérer dans les revendicat­ions profession­nelles.

Dans un communiqué, elle a appelé les présidence­s du gouverneme­nt et de la République ainsi que L’UGTT à trouver une solution à la crise de l’éducation et à éviter tout ce qui est de nature à envenimer davantage le climat général.

«Les droits des élèves sont une priorité nationale et sociale absolu», a-t-elle souligné, appelant à ne pas prendre en otage leur avenir.

«Les grèves et les suspension­s des cours auront des répercussi­ons négatives sur la qualité de l’enseigneme­nt et le niveau des diplômés», a prévenu l’organisati­on.

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