Le Temps (Tunisia)

Un talent prometteur

Exposition de Nadia Sfaxi Bachterzi à l’espace Qg-carthage

- Hechmi KHALLADI

C’est à l’espace Culturel QG, sis aux Jardins de Carthage, qu’a eu lieu, samedi 14 avril, le vernissage de la première exposition personnell­e de l’artiste peintre Nadia Sfaxi Bachterzi. Pour cette première exposition solo, l’artiste-peintre nous fait pénétrer dans son univers aux ambiances variées.

Passionnée par le dessin et les couleurs depuis sa prime enfance, Nadia Sfaxi Bachterzi pratique d’abord des esquisses colorées avant de s’exprimer sur la toile. Rappelant qu’elle n’a jamais fait ou suivi d’études académique­s en arts plastiques, elle nous a déclaré : « Je suis autodidact­e en peinture, j’ai fait des cours pendant quatre ans au cours desquelles j ai appris les principes élémentair­es de la peinture… » Puis, peu à peu, elle a développé sa passion et ses connaissan­ces sur des supports différents en commençant à construire ses premières oeuvres. Mais, elle est tentée surtout par l’abstrait ; cette prédilecti­on pour le genre abstrait est bien manifeste dans ses travaux exposés. A la question pourquoi elle préfère l’abstrait au figuratif, l’artiste nous a répondu : « Je n’aime pas le figuratif ; je ne trouve pas d’intérêt à peindre ce que je vois. L’abstrait incite plus à la créativité et à l’imaginatio­n… » L’exposition comporte 21 tableaux de formats grands et moyens, tous réalisés à la peinture à huile. Ces oeuvres, affranchie­s de toute contrainte, semblent évoluer librement au gré de l’imaginaire de notre artiste autodidact­e.

Passionnée par le dessin et les couleurs depuis sa prime enfance, Nadia Sfaxi Bachterzi pratique d’abord des esquisses colorées avant de s’exprimer sur la toile. Rappelant qu’elle n’a jamais fait ou suivi d’études académique­s en arts plastiques, elle nous a déclaré : « Je suis autodidact­e en peinture, j’ai fait des cours pendant quatre ans au cours desquelles j ai appris les principes élémentair­es de la peinture… » Puis, peu à peu, elle a développé sa passion et ses connaissan­ces sur des supports différents en commençant à construire ses premières oeuvres. Mais, elle est tentée surtout par l’abstrait ; cette prédilecti­on pour le genre abstrait est bien manifeste dans ses travaux exposés. A la question pourquoi elle préfère l’abstrait au figuratif, l’artiste nous a répondu : « Je n’aime pas le figuratif ; je ne trouve pas d'intérêt à peindre ce que je vois. L’abstrait incite plus à la créativité et à l’imaginatio­n… » L’exposition comporte 21 tableaux de formats grands et moyens, tous réalisés à la peinture à huile. Ces oeuvres, affranchie­s de toute contrainte, semblent évoluer librement au gré de l’imaginaire de notre artiste autodidact­e. La variété des oeuvres choisies pour cette première exposition personnell­e illustre bien l’originalit­é d’une autodidact­e refusant toute forme d’académisme. Ses toiles reflètent des états d’âme, un monde intérieur et des émotions qui lui sont propres, comme elle nous l’a expliqué, des oeuvres caractéris­ées notamment par un style abstrait où l’on trouve un condensé de couleurs avec, ça et là, des ajouts de feuilles d’or pour agrémenter le tout. En effet, à travers ses oeuvres, Nadia révèle de la beauté et de l’harmonie aussi bien dans les couleurs que dans les formes.

Chez cette artiste talentueus­e et inspirée, les couleurs vives de ses oeuvres sont particuliè­rement détectable­s à première vue, sachant que sur chacune des toiles on note la prédominan­ce d’une seule couleur bien déterminée, avec quelques taches nuancées ou des coups de couteau expressifs, brisant ainsi un aspect monotone de la toile. La lumière, les vibrations, les reflets sont de rigueur. Le visiteur se laisse aller à la contemplat­ion, ce qui suscite en lui des sentiments et des émotions, peut-être, autres que ceux éprouvés par l’artiste ellemême lors de la création. Et c’est là, l’effet recherché dans tout ouvrage abstrait !

Bref, Nadia est un artiste qui promet et dont les travaux gagneront en visibilité dans la sphère picturale en Tunisie. Décidément, les bons artistes ne sortent pas forcément des écoles des Beaux-arts ! L’exposition se poursuit jusqu’à la fin du mois.

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