Intérêts des enseignants et risques d’une année blanche
Le Temps - Le secrétaire général de l’union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a souligné hier, que la centrale syndicale oeuvre à trouver une adéquation entre la préservation des intérêts des enseignants et la réussite de l’année scolaire, en vue d’éviter une année blanche. «Le dossier de l’enseignement secondaire est sensible et nous allons trouver la solution équilibrée qui préservera la place des éducateurs et assurera le succès de l’année scolaire», a-t-il ajouté.
Le Temps - Le secrétaire général de l'union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a souligné que la centrale syndicale oeuvre à trouver une adéquation entre la préservation des intérêts des enseignants et la réussite de l'année scolaire, en vue d’éviter une année blanche.
"Le dossier de l'enseignement secondaire est sensible et nous allons trouver la solution équilibrée qui préservera la place des éducateurs et assurera le succès de l'année scolaire", a-t-il ajouté.
Hier, encore, Taboubi a souligné que les réformes ne seront pas réalisées au détriment de la classe ouvrière.
La centrale syndicale est disposée à poursuivre son militantisme malgré l'intensité de la crise, a notamment affirmé Taboubi à l'ouverture des travaux de la commission administrative tenue à Hammamet.
L'UGTT est consciente des difficultés à surmonter, a encore dit la même source dans une déclaration aux médias.
Pour sa part, le porte-parole de L'UGTT Sami Tahri avait indiqué avant le démarrage des travaux de la commission que les efforts seront déployés pour instaurer le dialogue et trouver une issue favorable à la crise dont celle de l'enseignement secondaire.
Dans sa réplique, le porte-parole officiel du gouvernement Iyed Dahmani a estimé, dans un communiqué publié sur la page officielle du ministère de l’education que " l’initiative présentée dimanche par la Fédération générale de l’enseignement secondaire pour éviter l’année blanche est un retour à la case départ".
Dans une déclaration à la radio Shems FM, Iyed Dahmani a indiqué que l’initiative comporte encore des conditions alors que les négociations ne peuvent pas se dérouler sous une telle pression injustifiée (poursuite de la suspension des cours et non délivrance des notes à l’administration).
Le responsable a souligné que le gouvernement n’est pas en conflit avec les professeurs du secondaire, mais la situation financière du pays est difficile appelant, dans ce contexte, à faire prévaloir l’intérêt de l’élève.
A noter que l’initiative lancée par la fédération générale de l’enseignement secondaire souligne sa disposition à reprendre les cours, dès que des négociations sérieuses, responsables et inconditionnelles avec les ministères de tutelle (Education et sport) auront démarré.
La fédération ajoute que les négociations ne devront pas dépasser le 26 avril et doivent être couronnées par la signature d’un accord qui répond aux revendications des enseignants.
L’accord, validé par la commission administrative, sera suivi de la remise des notes à l’administration et la fixation d’un calendrier pour la tenue des conseils de classes.
D’après la Fédération, les enseignants s’engageront à consacrer des heures de rattrape pendant les vacances prévues à partir du 30 avril en cours à condition que le gouvernement s’engage à annuler le prélèvement sur le salaire des journées de grève. A rappeler que les cours sont suspendus dans la majorité des collèges et lycées depuis le 17 avril dernier suite à un appel lancé par la fédération générale de l’enseignement secondaire.