Plus de 40 ans après La finale qu’on attendait
Le Club Africain et l’etoile SS disputeront dans un moins de trois semaines, dimanche 13 mai sauf imprévu toujours d’actualité, la finale de la coupe de Tunisie. Tel a été le verdict de deux demi-finales qui ont tenu leurs promesses rien qu’au vu des scores qui les ont sanctionnés.
Clubistes de Bab Jedid et Etoilés de Sousse vont se retrouver plus quarante ans après une finale disputée en 1974. Le Club Africain s’apprête à jouer sa troisième finale d’affilée dont celle de la saison dernière remportée contre L’US. Ben Guerdane.
Le CAB, la tête haute
Une courte victoire de l’etoile SS au terme d’un match, joué à Sousse à huis clos, devant L’AS. Gabès. Et une autre ramenée de Menzel Abderraman par le Club Africain après un match contre le CA. Bizertin nécessitant le recours aux prolongations. Les joueurs cabistes garderont en mémoire cette édition de la saison 2017-2018. Quatre tours ayant nécessité le recours aux prolongations puis aux tirs aux buts. 480 minutes de jeu et un seul but marqué, celui réalisé, dimanche dernier, par Bousnina. Raisons pour lesquelles nous comprenons l’amertume des Bizertins qui méritaient un meilleur sort au terme de 120 minutes de jeu qu’ils ont contrôlées dans leur quasi-totalité se créant les occasions les plus nettes, la finition n’étant pas au rendez-vous.
Ceci ne diminue en rien le mérite d’un Club Africain conduit de main de maître par un trio de vieux briscards composé W. Yahia, S. Khalifa et Z. Dhaouadi et adossé à un gardien de but, Seïf Charfi, qui a eu le mérite de renvoyer le dernier penalty exécuté par le malchanceux joueur bizertin Habassi.
Ne terminons pas sans dénoncer, pour la énième fois, les graves incidents qui ont marqué l’après-match à travers les rues et ruelles de Menzel Abderrahman. Comme si cette dernière ville ne faisait pas partie intégrante du gouvernorat de Bizerte et de la Tunisie.
ASG victime de l’état d’esprit de ses joueurs
Attendue était l’élimination de L’AS. Gabès en dépit de l’optimisme, mesuré du reste, de son entraîneur Skander Kasri et du huis clos imposé à l’etoile SS. Attendu dans la mesure où un match de cette importance ne pouvait être préparé puis négocié dans les conditions qui ont prévalu au cours des derniers jours qui l’ont précédé : grève des joueurs et refus de se déplacer pour le stage de Monastir.
L’équipe de la « Zliza » doit une fière chandelle à son gardien Ayari qui a effacé plus d’un but avant et surtout après celui réalisé par Chermiti à la 62ème minute de la rencontre. Sans quoi, la défaite aurait été plus sévère.
Saison terminée pour le CA. Bizertin et L’AS. Gabès dont les responsables auront tout le temps de préparer la prochaine saison. A une condition : celle de continuer à faire confiance à deux techniciens de grande qualité, Jalel Kadri et Skander Kasri.
Rafik BEN ARFA