Monji Ben Raies (Universitaire, enseignant et chercheur en droit public et sciences politiques)
«Le défi numéro un du gouvernement est celui de renforcer la base productive exportable de la Tunisie, et réduire la dépendance aux importations. Autrement dit accroître notre potentiel productif, par le levier d’une plus grande attractivité fiscale et réglementaire. Rééquilibrer le commerce extérieur est un chantier de longue haleine. Cet enjeu clé s’accorde mal avec les tentatives récentes du gouvernement, de faire de la réforme fiscale à coût budgétaire minimal. Autant dire que le choc fiscal escompté risque de plus en plus de ressembler à un flop.»