Le Temps (Tunisia)

Par l’autre bout de la lorgnette…

«Psynapse éducation»

- Samia HARRAR

Coaching, Hypnose et PNL, ça vous dit quelque chose? Oui. Tout de suite vous pensez à un gourou, voire plus: une secte mystérieus­e aux desseins pernicieux, qui s’avancerait avec un sourire ravageur et des dents bien affûtés, pour vous phagocyter les neurones en deux temps, trois mesures, avant que vous n’ayez pris la mesure du danger qui vous guette, et avoir, en ce cas, toute latitude de prendre le large illicopres­to, sans vous retourner pour ne pas être changé en «statue de sel».

Coaching, Hypnose et PNL, ça vous dit quelque chose? Oui. Tout de suite vous pensez à un gourou, voire plus: une secte mystérieus­e aux desseins pernicieux, qui s’avancerait avec un sourire ravageur et des dents bien affûtés, pour vous phagocyter les neurones en deux temps, trois mesures, avant que vous n’ayez pris la mesure du danger qui vous guette, et avoir, en ce cas, toute latitude de prendre le large illicopres­to, sans vous retourner pour ne pas être changé en «statue de sel». Ou alors vous pensez –parce qu’il y a un autre cliché qui colle à la peau du coaching comme une seconde peau- à une certaine appartenan­ce. Un peu comme des moulures grossières masquées par des dorures à feuilles.

Ça en jette, mais juste en surface. Il suffit de gratter pour que tout le vernis se craquelle pour dévoiler la laideur, qui elle, n’a pas bougé. Et ne peut tromper son monde. Sorti de ces deux schémas, qu’y a-t-il à retenir ? Il faut pousser une porte, et accepter d’entrer. Si la pièce est toujours sombre, ouvrir toutes les fenêtres, laisser entrer le soleil, et respirer. Ça change la donne. Et ça peut, oui, changer la vie. Parce que nul n’est à l’abri d’un «creux de la vague», qui peut s’étendre dans le temps –ou pas-. Parce qu’une faille peut se creuser davantage si l’on n’y mettait le holà, pour se transforme­r en une béance, qu’il sera par la suite difficile de colmater, avoir recours à un thérapeute, pour se faire aider lorsque le poids devient trop lourd à porter, cela permet effectivem­ent de gagner du temps sur le temps.

Cela permet surtout de se donner la possibilit­é de s’en sortir, en se faisant accompagne­r d’une manière efficiente par des profession­nels en coaching, dont l’objectif serait de vous aider à trouver en vousmême, les ressources nécessaire­s pour remonter la pente, et envisager votre vie, en arborant des lunettes qui seraient plus attractive­s. Avec vue sur l’espoir qui doit se transforme­r en moteur de toute votre existence. Pour que vous ne demeuriez plus à la traîne de votre propre vie.

Les adultes ont des fragilités; et une somme d’erreurs de parcours qui peuvent faire dévier toute une trajectoir­e. Les jeunes sont encore plus fragiles. Et ont, de surcroît, la charge d’être à l’écoute de leur propre moi intérieur parce qu’ils doivent se construire. Avec des repères extérieurs qui ne leur parlent pas forcément. Et qui les handicapen­t plus sûrement qu’autre chose parce qu’ils se sentent à l’étroit. Et qu’ils aimeraient trouver les moyens qu’il faut pour s’en sortir, sans pour autant être dans l’obligation de répéter les mêmes erreurs que ces adultes, qui sont censés leur montrer le chemin, mais qui s’emmêlent les pinceaux et ne sont du coup, plus crédibles.

C’est dans cet objectif que l’associatio­n «Psynapse Education» Tunisie qui vient de voir le jour, a été créée. Afin de venir en aide aux moins de 25 ans, en leur offrant la possibilit­é, bénévoleme­nt, de découvrir ces outils formidable­s que sont le Coaching, l’hypnose, et la PNL, comme antidotes à la douleur. Qui ne doit pas durer. Et qu’il est possible de conjurer avec des moyens simples, en en ciblant le noeud gordien pour en rayer le mal, ou le mal-être à la source, avant qu’il ne contamine tout le « corps » alentour. Car tout mal-être est une douleur. Qui ne dit pas son nom bien souvent. Qui plus est, chez les jeunes. Ces adultes en devenir, lesquels n’ont parfois besoin que d’un petit coup de pouce salvateur, pour sortir de leur chrysalide et voler enfin de leurs propres ailes… Ces jeunes-là, lorsqu’ils prendront le relais, assureront à leur tour la transmissi­on, parce qu’ils seront formés pour, par le biais de l’associatio­n. Et deviendron­t une aide précieuse pour leurs « coreligion­naires », parce qu’ils sauront leur parler un langage, qu’ils pourront comprendre. Aux antipodes de la violence et de la vulgarité qui sont devenus leur lot quotidien –toutes proportion­s gardées-, et dont ils n’auront plus à pâtir. C’est Sacha Guitry qui disait: «Lorsqu’on est malheureux, on ne fait le bonheur de personne…».

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