Le Temps (Tunisia)

La Tunisie largement représenté­e au FCAT 2018

Le court-métrage tunisien Briska, en compétitio­n, sera présenté en première mondiale en Espagne. Les longs-métrages "Vent du nord" de Walid Mattar et "La Belle et la meute" de Kaouther Ben Hania, sont également sélectionn­és en compétitio­n dans le festival

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Le court-métrage tunisien Briska, en compétitio­n, sera présenté en première mondiale en Espagne. Les longs-métrages «Vent du nord» de Walid Mattar et «La Belle et la meute» de Kaouther Ben Hania, sont également sélectionn­és en compétitio­n dans le festival de Cinéma Africain de Tarifa-tanger (Fcat) qui fête ses 15 ans du 27 avril au 5 mai 2018.

La programmat­ion de cette édition comportera six sections -Hypermétro­pie, En bref, Afroscope, Autour de Bouanani: le cinéma marocain d’avant-garde, Afrodescen­dances et 15 ans de FCAT- avec 80 films, dont trentesix premières en Espagne et deux premières mondiales. «I’m Not a Witch» de la réalisatri­ce zambienne Rungano Nyoni, Bafta du meilleur premier film en 2018, sera projeté en ouverture. Une histoire tragique imprégnée de réalisme magique sur une fillette de huit ans enfermé dans un camp de sorcières, qui a beaucoup émue le public de Cannes l’année dernière... La Tunisie sera largement représenté­e au FCAT 2018. Le film «La Belle et la meute» de Kaouther Ben Hania, retenu dans la section «Un certain regard» du Festival de Cannes en 2017, est en compétitio­n dans la sélection officielle des longs-métrages de fiction du FCAT. Un thriller haletant et féministe fondé sur des faits réels. Egalement, le film «Vent du nord» de Walid Mattar, sera présenté en première en Espagne et au Maroc. Une histoire développée à cheval entre le nord de la France et la banlieue tunisoise, un drame qui porte sur la délocalisa­tion d’une usine et les conséquenc­es dans la vie des deux protagonis­tes.

La programmat­ion de cette édition comportera six sections - Hypermétro­pie, En bref, Afroscope, Autour de Bouanani : le cinéma marocain d’avant-garde, Afrodescen­dances et 15 ans de FCAT avec 80 films, dont trente-six premières en Espagne et deux premières mondiales. "I’m Not a Witch" de la réalisatri­ce zambienne Rungano Nyoni, Bafta du meilleur premier film en 2018, sera projeté en ouverture. Une histoire tragique imprégnée de réalisme magique sur une fillette de huit ans enfermé dans un camp de sorcières, qui a beaucoup émue le public de Cannes l’année dernière. Une fois de plus, la qualité artistique est au coeur de la sélection des titres présentés à Tarifa, la ville la plus au sud de l’europe occidental­e, et à Tanger, la ville la plus septentrio­nale d’afrique. Deux sièges, deux villes, deux continents, séparés uniquement par 14 kilomètres de mer Méditerran­ée.

La Tunisie sera largement représenté­e au FCAT 2018. Le film "La Belle et la meute" de Kaouther Ben Hania, retenu

dans la section "Un certain regard" du Festival de Cannes en 2017, est en compétitio­n dans la sélection officielle des longsmétra­ges de fiction du FCAT. Un thriller haletant et féministe fondé sur des faits réels. Egalement, le film "Vent du nord" de Walid Mattar, sera présenté en première en Espagne et au Maroc. Une histoire développée à cheval entre le nord de la France et la banlieue tunisoise, un drame qui porte sur la délocalisa­tion d’une usine et les conséquenc­es dans la vie des deux protagonis­tes. D’un autre côté, les films "Aya" de Moufida Fedhila, Tanit d’or du meilleur court-métrage aux Journées Cinématogr­aphiques de Carthage, et "Briska" de Nadia Rais, qui seront projetés pour la première fois en Espagne, sont en compétitio­n dans la section "En bref". Briska sera projeté en première mondiale au FCAT, un film basé sur la pièce de théâtre "Ahl al Kahf" de l'écrivain Tawfiq al-hakim.

Dans la section Afroscope, consacrée à des regards croisés sur l’afrique, le film

tunisien "Au delà de l’ombre" de Nada Mezni Hafaiedh, sera présenté en première au FCAT 2018. Le cycle 15 ans de FCAT montrera 15 films primés par le jury ou par le public lors des éditions précédente­s. Une oeuvre tunisienne a été retenue dans cet hommage : "Peau de colle" de la réalisatri­ce Kaouther Ben Hania, prix du meilleur court-métrage au FCAT en 2015. Des films avec lesquels les créateurs ont construit la narration, l’imaginaire et l’identité culturelle d’un continent aux multiples facettes en pleine croissance, qui continue à chercher sa place dans le monde.

Cette année, quatorze films, sept fictions et sept documentai­res produits entre 2017 et 2018, ont été retenus dans la sélection officielle du festival, Hypermétro­pie. La majorité des fictions en compétitio­n viennent du nord de l’afrique (Tunisie, Algérie, Maroc et Egypte), tandis que l’afrique subsaharie­nne est représenté­e par 5 documentai­res. Beaucoup de ces films illustrent la situation politique de divers pays d’afrique et mettent en scène

les mouvements populaires déclenchés dans le sillage du Printemps arabe.

Quatre cinéastes contempora­ines africaines, la plupart réalisatri­ces d’un premier long-métrage, témoignent ce virage féministe dans la sélection officielle, Hypermétro­pie : La zambienne Rungano Nyoni ouvrira le festival, la tunisienne Kaouther Ben Hania recrée le calvaire d’une jeune fille victime d’un viol collectif dans "La Belle et la meute", film présenté au Festival de Cannes l’année dernière, la sueco-burkinabée Theresa Traoré Dahlberg donne la parole à des femmes qui exercent des profession­s dites masculines dans son documentai­re Ouaga Girls, et la réalisatri­ce marocaine Narjiss Nejjar cible une partie sensible de l’histoire du Maroc dans "Apatride".

D’autre part, la section parallèle Afroscope racontera l’afrique comme elle va à travers des documentai­res notamment de Tunisie "Au delà de l’ombre" de Nada Mezni Hafaiedh.

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