L’argent fait le bonheur… des partis
Le Temps - Partis et indépendants ne disposent pas des mêmes moyens, pour cette campagne électorale, avec les premiers qui se sont bien préparés, question d’argent, et les seconds qui doivent compter sur leurs propres moyens, pour des campagnes qui, selon ce qu’on a remarqué, n’ont ni goût, ni saveur.
Ainsi, l’argent, quelle que soit sa provenance, est le bienvenue, surtout chez les partis politiques qui n’ont jamais dévoilé, exactement, leurs sources de financement. Même les déclarations les plus pompeuses des décideurs politiques n’arrivent pas à convaincre le simple citoyen de la crédibilité concernant les moyens mis en place pour les contrôler.
Le Temps - Partis et indépendants ne disposent pas des mêmes moyens, pour cette campagne électorale, avec les premiers qui se sont bien préparés, question d’argent, et les seconds qui doivent compter sur leurs propres moyens, pour des campagnes qui, selon ce qu’on a remarqué, n’ont ni goût, ni saveur.
Ainsi, l’argent, quelle que soit sa provenance, est le bienvenue, surtout chez les partis politiques qui n’ont jamais dévoilé, exactement, leurs sources de financement. Même les déclarations les plus pompeuses des décideurs politiques n’arrivent pas à convaincre le simple citoyen de la crédibilité concernant les moyens mis en place pour les contrôler.
Le contrôle du financement des campagnes électorales et la coordination entre les différentes parties intervenantes dans ce domaine ont été au centre d’une séance travail mercredi convoquée par le ministre de la Relation avec les Instances constitutionnelles et la Société civile et des droits de l’homme Mehdi Ben Gharbia. Ce dernier a souligné le souci du gouvernement de réussir le processus électoral. Il a ajouté que son département assurera la coordination nécessaire avec divers intervenants dont l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et la Cour des Comptes.
Le ministre a expliqué que la réunion a pour objectif de renforcer la coordination entre les différentes structures concernées par le financement de la campagne électorale afin d’assurer un contrôle optimal de la légalité de l’opération électorale.
La rencontre s’est déroulée en présence du premier président de la Cour des Comptes, de représentants de L’ISIE et de la Banque centrale ainsi que de représentants des ministères des Finances et des Technologies de la communication.
A titre d’exemple et dans le gouvernorat de Kébili, plusieurs listes électorales indépendantes se disent «lésées» au niveau de la subvention publique et de la couverture médiatique.
Selon l’article 78 tel que modifié par la loi organique n°2017-7 du 14 février 2017 relative aux élections, la subvention publique n’est accordée aux candidats qu’après les résultats des élections municipales du 6 mai 2018 et à condition d’obtenir au moins 3% des suffrages, et ce, en vue de préserver les finances publiques et éviter les problèmes de ristourne.
Pour certains candidats, ces conditions sont inéquitables car elles ne tiennent pas compte des faibles conditions financières des listes indépendantes. Ce déséquilibre se reflète sur la campagne électorale en cours qui enregistre une grande disparité, en capacité de mobilisation, entre les listes indépendantes et celles de parti ou coalition.
Il en est de même pour la couverture médiatique, notamment, au niveau de la visibilité des listes sur les chaines de télévision. Les candidats indépendants s’estiment « lésés «, encore une fois, par le système de tirage au sort qui leur est imposé et qui élimine un bon nombre d’entre eux, des médias, alors que la présence des listes de parti et de coalition est assurée par un quota qui leur est dédié selon leur nombre (en application de la Décision commune de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle et de l’instance supérieure indépendant pour les élections fixant les règles de couverture de la campagne électorale municipale dans les médias audiovisuels, signée le 14 février 2018 et modifiée le 13 avril dans son article 19).