«Nous sommes passés par les barrages et nous voilà en finale !»
L'entraîneur allemand des Reds était évidemment satisfait de la qualification de ses hommes pour la finale à Kiev malgré la défaite 42- à Rome. D'hoffenheim en août à Rome au mois de mai, peu d'observateurs auraient pu prédire une telle épopée à Liverpool qui n'avait plus fait acte de présence en finale depuis 2007 et une défaite contre L'AC Milan de Kaka, Pirlo et Gattuso (21-). À Kiev, le 26 mai prochain, ce sera donc l'aboutissements d'une saison qui peut permettre à Jurgen Klopp et ses hommes d'écrire l'histoire.
Pourtant mercredi soir, les Reds ont concédé leur première défaite de leur saison dans cette compétition. La Roma motivée par l'idée d'un nouveau renversement a poussé sur la fin, marquant deux buts tardifs grâce à Radja Nainggolan mais finalement insuffisant pour espérer accrocher une prolongation. Liverpool s'est donc fait légèrement peur, en perdant 42-, mais la joie fut tout de même démonstrative au coup de sifflet final sur la pelouse de l'olimpico. "Il reste un travail à faire, un match à gagner"
Pour Jürgen Klopp, c'est avant tout une fierté d'avoir pu ramener le club de la Mersey aussi loin en Europe, après plusieurs saisons chaotiques en Premier League mais aussi sur la scène continentale. Après avoir sorti le Shakthar Donestk en huitième puis Manchester City en quart, c'est donc la Roma qui n'a pu arrêter ce fabuleux parcours, symbolisé par son trio d'attaque Manéfirmino-salah.