Protéger les pêcheurs et préserver les richesses halieutiques
L’assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, hier, en plénière, le projet de loi complétant la loi n° 94-13 du 31 janvier 1994, relative à l’exercice de la pêche, avec 123 voix pour, une voix contre et une abstention.
En vertu de l’article unique de ce projet (Article 27(bis)), les agents mentionnés dans l’article 27 de la présente loi sont habilités à constater les infractions de pêche dans les zones où la pêche est prohibée et à dresser des procès-verbaux à cet effet, en se basant sur les informations relatives aux positions des unités de pêche en mer, telles que fournies par les instruments de surveillance par satellite, prévus à l’article 7 (ter) de la présente loi. Des députés ont mis l’accent, au cours de la séance plénière sur la nécessité d’accompagner cette loi, par des mesures contre la pêche anarchique et de contribuer au financement ou d'accorder aux pêcheurs des crédits pour pouvoir acquérir les équipements VMS (Système de repérage par satellites).
Réagissant aux interventions des députés, le secrétaire d'etat aux Ressources Hydrauliques et la Pêche, Abdallah Rabhi, a affirmé que "le système de surveillance des navires par satellite (VMS) vise à organiser le domaine maritime et à garantir une répartition équitable des quotas entre les pêcheurs". Il a souligné que "le contrôle du domaine maritime, la préservation de la richesse maritime et la lutte contre la pêche anarchique permettront de rétablir le niveau naturel des réserves dans un an ou deux".