Gagner et attendre
Second match d’une série de trois tout aussi importants et décisifs pour le club sahélien, la bande à Madhoui effectue cet après-midi pour le compte de la dernière journée de la Ligue 1, un déplacement pour le moins périlleux. En effet, second ex-aequo avec le CA, les Etoilés concourent pour la place de dauphin, par ailleurs qualificative à la Ligue africaine des Champions. Dés lors, la victoire devient un impératif de premier ordre. Sauf que l’adversaire, L’USBG, aux objectifs diamétralement opposés, ne l’entend pas de cette oreille.
Initialement prévu à huisclos, le match se jouera finalement en présence du public local, tant la politique « de deux poids, deux mesures » est bien en vigueur au sein des instances en charge de la gestion du football dans le pays. Comprendra qui voudra ! Cette nouvelle donne ne manquera pas d’impacter sur le bon déroulement de la partie ce qui risque de perturber la sérénité des débats. Pour les Etoilés, qui n’ont guère le choix devant un tel constat, ce qui importe avant tout c’est de sortir victorieux de cette confrontation tout en prêtant une oreille attentive à ce qui se passe du côté du stade Taieb Mhiri.
La victoire rien que la victoire !
Ce qui est frappant dans ce duel entre le second et l’avant dernier de la Ligue 1, c’est assurément le parallélisme des situations des deux protagonistes. L’objectif du match étant commun : La victoire. Condition nécessaire certes mais guère suffisante tant la validation de la victoire passe par l’influence d’autres résultats. C’est là tout le dilemme de cette huitième historique confrontation entre L’USBG et L’ESS, cette dernière conservant un certain avantage sur son vis-à-vis puisque elle a été victorieuse dans six sur les sept précédentes. Autant dire que les sahéliens partent avec un léger avantage qu’elle devra consolider à l’occasion de cette dernière journée de la Ligue 1. Pour les sudistes et après deux saisons somme toute correctes en Ligue 1, accusent le coup en cette seconde partie du championnat. Il a fallu attendre l’arrivée de S. Sellimi à la tête de la direction technique du club pour noter relative amélioration sur le plan du comportement collectif, mais ce n’était pas suffisant, tant l’équipe a dangereusement glissé vers le bas du tableau, se trouvant du coup mêlée à la lutte pour le maintien. Aujourd’hui pour sa dernière sortie, si elle a bénéficié d’un coup de pouce de la FTF ( il est vrai que son ancien président n’est autre que l’actuel président de la FTF, on n’est jamais mieux servi que par soi-même) , elle est tenue d’empocher les trois points de la victoire avant d’espérer un exploit venant d’ailleurs pour conserver sa place parmi l’élite de la Ligue 1.
Aux coéquipiers de Jaziri de montrer ce dont ils sont capables .
Sadok SLIMANE