ILS ONT DIT:

«Nous avons mené une campagne électorale sous le

Mossad et la Gestapo. Nous avons écrit sur nos tracts lors de la campagne que les promesses des partis au pouvoir étaient des mensonges et l’isie nous a interdit, trois jours durant, de coller nos affiches prétextant que le message pouvait provoquer des conflits. Même au temps de Ben

Ali, une telle chose ne s’est pas produite. Nous avons été empêchés de coller nos affiches jusqu’à la fin de la campagne à cause d’une phrase que je dis aujourd’hui très librement à la télé. Concernant les restrictions de la Haica, aucun débat réel n’a vraiment eu lieu et le code des collectivités locales qui devait en constituer la base, a été voté les derniers jours de la campagne. En gros nous avons invité des gens à voter puis quand ils ont demandé pourquoi et pour qui ils allaient le faire, on leur a dit qu’on leur révèlerait cela plus tard… » Mohsen Marzouk (Secrétaire général du MPT)

«Notre parti était ouvert à une coalition avec Nidaa

Tounes s’il se retirait de sa coalition avec Ennahdha.

Nous demandons un engagement par écrit de la part des dirigeants de Nidaa Tounes où ils s’engagent à rompre tout lien avec la filiale des Frères musulmans en Tunisie.

Pour ce qui est des scores du PDL dans les élections municipales du 6 mai 2018, nous pouvons dire qu’ils étaient satisfaisants étant donné que le parti ne s’est présenté que sur un nombre réduit de municipalités. Nous avons tiré les engagements de ce scrutin et nous allons nous présenter en masse dans les prochaines législatives.» Abir Moussi (Présidente du Parti destourien libre)

«Le bureau de Harvard en Tunisie a ouvert ses portes depuis un an et demi pour les étudiants dans toutes les disciplines, dont notamment la sociologie, l’économie et les sciences humaines. D’ailleurs, la présence du bureau à Tunis est une évidence que la Tunisie constitue un pôle important de la recherche scientifique, et qu’elle possède les étudiants les plus doués dans le monde. Par ailleurs, chaque année, l’université reçoit plus de 40 mille demandes d’admission, et seulement 2000 d’entre eux sont acceptés. Pour ce qui est de notre rencontre d’aujourd’hui, elle est destinée uniquement aux étudiants qui cherchent des informations à propos des études de premier cycle à Harvard.» Sihem Lamine (Directrice du Bureau de Harvard en Tunisie)

«En Tunisie, le nombre des personnes jugées pour terrorisme a atteint 1500 détenus. Le nombre des terroristes tunisiens se trouvant actuellement dans les zones de guerre s’élève à 2929 personnes, tandis que le nombre de ceux qui sont revenus de ces zones de conflit avoisine les

160 personnes. A noter aussi que la tranche d’âge des ces terroristes est comprise entre 25 et 29 ans, 70% d’entre eux ne sont pas mariés et 43% ont un niveau d’études secondaires, 47% ont un niveau d’études primaires et 4% seulement ont atteint les études supérieures. Les terroristes ayant rejoint les zones de conflit sont issus du grand Tunis (32%), des régions côtières (28%), du sud (23%), du centre (9%) et du nord (8%). Le gouvernorat de Médenine demeure le plus grand pourvoyeur de terroristes (395 personnes), suivi de l’ariana (295 personnes), de Monastir (205 personnes), de Tunis ( 201 personnes) et de Tozeur ( 11 personnes).»

Sofien Sliti (Porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme) Ces déclarations ont été accordées à différents médias