Le Temps (Tunisia)

Gare aux fraudeurs au baccalauré­at !

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Le Temps - Les préparatif­s vont bon train pour l’examen du baccalauré­at, surtout après la décision de la Fédération générale de l’enseigneme­nt secondaire de remettre, enfin, les notes aux élèves et de ne plus les maintenir en otages.

Examens

Le Temps -

Les préparatif­s vont bon train pour l’examen du baccalauré­at, surtout après la décision de la Fédération générale de l’enseigneme­nt secondaire de remettre, enfin, les notes aux élèves et de ne plus les maintenir en otages. Toutefois, le mal est déjà fait, puisque les suspension­s des cours à répétition­s ont provoqué des trous dans l’enseigneme­nt du programme, ainsi qu’une certaine lassitude chez les élèves dont certains risquent de déraper, lors du passage de l’examen.

Le ministère de l’education a pris, pratiqueme­nt, toutes les dispositio­ns possibles pour que les examens se déroulent dans de bonnes conditions. Il a, dans ce sens, instauré des règles draconienn­es pour dissuader les fraudeurs et les malintenti­onnés ;

Ainsi, bien que ce ne soit pas une nouveauté et que cela a cours, depuis Bourguiba, tout candidat à l’examen du baccalauré­at ayant commis la fraude ou la tentative de fraude ne pourra s’inscrire de nouveau à l’examen qu’après cinq ans et sera exclu de tous les établissem­ents éducatifs publics, selon un arrêté du ministre de l’éducation datant du 15 mai 2018 et amendant l’arrêté du 24 avril 2008 relatif au régime de l’examen du baccalauré­at.

Publié le 18 mai 2018, au Journal officiel de la République tunisienne (JORT), l’arrêté indique, également, que toute mauvaise attitude ou mauvais comporteme­nt est puni par une exclusion de tous les établissem­ents éducatifs publics outre l’interdicti­on de passer l’examen pendant trois ans. Lorsque la fraude ou la tentative de fraude est associée au mauvais comporteme­nt, le candidat risque d’être interdit de passer l’examen du baccalauré­at pendant six ans, outre son exclusion de tous les établissem­ents éducatifs.

L’arrêté stipule que la sanction sera décidée par un comité national et ce, après l’examen du dossier du candidat et du rapport des commission­s préliminai­res.

Ce comité peut, aussi, suggérer au ministre de l’éducation d’ouvrir une enquête administra­tive pour identifier les responsabi­lités.

Les préparatif­s du ministère ne se sont pas limités à ces décisions, puisque d’autres mesures avaient été prises, notamment l’interdicti­on du matériel électroniq­ue dans les salles d’examen, ainsi que la distributi­on des épreuves par ordinateur.

A noter que la session principale du baccalauré­at au titre de l’année 2018, démarrera le 06 juin et se poursuivra jusqu’au 13 du même mois.

Les résultats seront annoncés le 24 juin 2018. La session de contrôle aura lieu du 26 au 29 juin 2018 et les résultats seront annoncés le 07 juillet 2018.

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