Découverte et délectation
La seconde édition de « Saha Chribtek » a déjà démarré le 19 mai dans le jardin du Goethe Institut de Tunis pour une série de quatre soirées festives durant le mois de Ramadan, soit le 19 mai, comme déjà indiqué, le 22, 24 et 25 mai à partir de 22 heures. Des spectacles de musique et un ciné-concert en constituent le programme où des artistes, outre tunisiens, débarqueront spécialement d’algérie, d’allemagne et du Pakistan. Le groupe tunisien « Dendri Stambali Movement » a ouvert le 19 mai la manifestation avec ses sept membres dirigés par Mohamed Khachnaoui avec la participation de l’ingénieur son allemand Christoph Thiers. Ce groupe a bénéficié de deux résidences de musique organisées par le Goethe Institut en partenariat avec Dar Eyquem. Le 22 mai, la seconde soirée « Saha Chribtek » sera cinématographique avec un ciné-concert. Elle s’insère dans le cadre de « Filmklub », la programmation cinématographique organisée par le Goethe Institut depuis janvier 2018. C’est le film expressionniste et muet allemand : « Le cabinet du docteurcaligari » (Das cabinet des Dr Caligari) de Robert Wienne, datant de 1920. Et c’est la musique de Dhiaeddine Douss aka Dhia, un musicien tunisien basé à Berlin qui viendra accompagner les images. Ce compositeur est connu sur la scène underground de la capitale. La troisième soirée prévue le 24 mai sera avec le groupe algérien « Ifrykia Spirit » (L’esprit africain.) C’est un groupe formé de sept musiciens « aux univers éclectiques qui convergent vers une musique aux sonorités tout aussi fraîches qu’authentiques, une essence Diwan, une africanité revendiquée avec une ouverture vers la World Music et le Jazz. » La dernière soirée, qui aura lieu le 25 mai, sera avec le duo Viktor Marek et Ashraf Sharif Khan d’allemagne et du Pakistan. Leur projet musical « a réuni deux univers : celui d’un musicien qui mène une vie agitée entre le Golden Pudel Club et plusieurs groupes de musique et celui du maître du sitar pakistanais qui joue des ragas partout dans le monde. » Et faut-il rappeler que l’entrée à ces spectacles est libre et que les places sont limitées. Des soirées de Ramadan d’un autre genre.
Lotfi BEN KHELIFA