Le Temps (Tunisia)

Une finale de folie en perspectiv­e

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Real - Liverpool

Ce soir Ce soir à Kiev, la finale de la Ligue des champions opposera le Real Madrid à Liverpool. Une affiche pas inédite, dont les Merengue seront les grands favoris, et qui promet beaucoup. Voici une raison d'être confiant et une de s'inquiéter pour chacune des équipes.

Le Real, habitué et favori

Les joueurs madrilènes vont quasiment vivre un match comme les autres. Pour la quatrième fois en cinq ans, et la troisième fois consécutiv­e, le Real va disputer la finale de la Ligue des champions. Avec forcément le costume de grand favori, après avoir sorti, parfois avec difficulté­s, le PSG, la Juve puis le Bayern. Une expérience bien supérieure à celle des joueurs de Liverpool, dont aucun n'a disputé un match de cette importance, qui pourrait peser lourd lors de la rencontre. "Personne ne peut avoir plus d'expérience que cette équipe", a souligné Jürgen Klopp. Avant d'ajouter: "Ils auront l'expérience mais nous, nous serons en feu."

Les Merengue face au poids de l'histoire Ils sont plusieurs à s'y être cassés les dents. Depuis le passage à la formule Ligue des champions en 19921993-, aucun club n'a réussi à remporter trois fois consécutiv­ement le trophée. Personne d'ailleurs n'en avait gagné deux d'affilée avant l'équipe de Zinedine Zidane. Les Madrilènes doivent quand même se méfier, puisque la seule équipe à les avoir battus lors d'une finale européenne est Liverpool. En finale de la C1 1981, au Parc des Princes, les Reds s'étaient imposés 10-. Un évènement auquel le LFC peut se raccrocher pour espérer. Et quand on connaît le poids de l'histoire dans ce club, ce n'est peut-être pas si anecdotiqu­e.

Liverpool, une attaque de feu Les Reds arrivent de loin. Mais lancés à pleine vitesse. Passé par les barrages contre Hoffenheim, Liverpool s'est hissé jusqu'en finale au terme d'un parcours marqué par une force offensive impression­nante. Avec 46 réalisatio­ns, dont 29 du trio Salah-mané-firmino, ils ont tout simplement la meilleure attaque de l'histoire de la compétitio­n. Et s'ils ne présentent pas toutes les garanties défensivem­ent, ils peuvent marquer contre n'importe quelle équipe. Y compris le Real, lors d'une finale qui promet d'être très spectacula­ire.

Klopp et la malédictio­n des finales

En ayant entraîné Mayence et Dortmund avant Liverpool, soit deux clubs bien moins puissants que le Bayern Munich, Jürgen Klopp a quand même réussi à se forger un joli palmarès, avec deux titres en Bundesliga (2011, 2012), une Coupe d'allemagne (2012) et deux Supercoupe­s (2013 et 2014). Seul hic, le technicien de 50 ans a souvent échoué lors des finales qu'il a disputées.

Avec le BVB, il a échoué deux fois en Coupe d'allemagne (2014, 2015) et une fois en Ligue des champions (2013). Depuis son arrivée à Liverpool, il n'a pas enrayé cette mauvaise dynamique, avec des revers en League Cup et Ligue Europa en 2016. La seule finale qu'il a gagnée remonte à 2012, en Coupe d'allemagne. "Je sais que tout le monde me rappellera que j'ai perdu mes cinq dernières finales, mais la seule chance d'en gagner une et d'y aller, et nous allons essayer", a déclaré l'allemand ce mercredi soir. Il y a quand même meilleur adversaire que le Real Madrid pour y parvenir…

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