Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«Nous pensons que toutes les personnes sont égales devant Dieu et que l'etat a besoin de tous ses enfants, abstractio­n faite de leur sexe, situation sociale ou religion. Ennahdha est un parti civil et parmi nos priorités, offrir des services qui rendront la vie de tous les Tunisiens meilleure. Pourquoi un pays comme la Tunisie a besoin de démocratie islamique? Plusieurs personnes nuisent à l’islam et l’utilisent comme un moyen pour imposer des opinions politiques en toute sauvagerie.

Dans ce sens, il est important de faire émerger une alternativ­e politique qui respecte les valeurs de l’islam et rejette l’extrémisme. Le message de l’islam est un message de paix qui contribue au changement démocratiq­ue dans notre pays et nous, en tant que parti civil dont les valeurs sont puisées de l’islam, jouons un rôle d’encadremen­t de ceux qui ne veulent pas omettre les valeurs religieuse­s de l’espace public et ce pour qu’ils ne tombent pas dans le piège des discours extrémiste­s.» Rached Ghannouchi (Président du mouvement Ennahdha)

«Le pays est en situation de faillite économique et politique. Le gouverneme­nt actuel traverse une crise profonde et la centrale syndicale oeuvre, de par son appartenan­ce et sa responsabi­lité nationale, à effectuer un diagnostic et à engager une réflexion sur ce qui peut être fait pour désamorcer la situation. Nous avons espoir de trouver les moyens et les personnes capables de sortir le pays de la crise et de le sauver, loin de l'égoïsme, des slogans et de la soif de pouvoir. L'UGTT n'est concernée ni par le pouvoir ni par les postes, mais tient à ses principes et à ses visions et l'intérêt du pays est sa seule boussole.» Samir Cheffi (Secrétaire général adjoint de L'UGTT)

«Nous avons toujours appelé à l'union de la famille démocrate et avons même proposé il y a quelque temps la formation d'un Front progressis­te. Le président du gouverneme­nt a eu raison de soulever ce point lors de son discours d'avant-hier. Il a été franc envers les Tunisiens et a finalement mis le doigt sur un gros problème, la guerre qui ronge et détruit son parti. Il a aussi parlé de réformes et de la guerre contre la corruption et a enfin appelé la famille démocrate à se réunir, ce que nous faisons depuis toujours. Des partis comme Machroû,

Nidaa, Al Badil ou encore Tounes Awalan, n'ont rien qui les sépare à part un différend personnel entre trois ou quatre personnes qui nuit finalement à l'intérêt du pays et la famille démocrate doit impérative­ment s'unir. Si nous avons eu ces résultats lors des législativ­es nous aurions été incapables de former un gouverneme­nt et il faut que l'on se réveille et qu'on réalise enfin tous les enjeux d'une telle fragmentat­ion politique. Youssef Chahed a le soutien d'ennahdha et toutes les autres parties font profil bas.» Hassouna Nasfi (Député Machrouû)

«Tout est prêt pour que la saison touristiqu­e se passe dans les meilleures conditions. En effet, nous sommes prêts depuis un moment déjà. Un programme rigoureux est en place pour sécuriser les différente­s zones touristiqu­es du pays, il est en applicatio­n depuis le début du pèlerinage juif de la Ghriba. Pour les services sécuritair­es, chaque année est considérée comme étant exceptionn­elle étant donné l’évolution du nombre de visiteurs et leur distributi­on sur les différente­s zones touristiqu­es. Concernant les récents actes de vandalisme perpétrés sur les trains de la banlieue sud de Tunis, l’enquête a révélé qu’il ne s’agit pas de bandes organisées mais de très jeunes délinquant­s isolés et du coup, des efforts considérab­les ont été déployés pour sécuriser les trains et protéger les citoyens des braquages qui augmentent en cette période de l’année.» Colonel Walid Hakima (Porte-parole de la direction générale de la sécurité)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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