Demain le bac…
Le nombre des candidats à la session principale de l’examen du baccalauréat de juin 2018 qui débute le 6 juin atteint 13.2250, avec une augmentation de quelques 2000 par rapport à juin 2017, a indiqué le ministre de l’éducation, Hatem Ben Salem, lors d’un point de presse tenu, lundi 4 juin, au siège du ministère et consacré aux examens nationaux de juin 2018.
Les épreuves de l’examen du baccalauréat se dérouleront les 6, 7, 8, 11, 12 et 13 juin. La proclamation officielle des résultats de la session principale aura lieu le dimanche 25 juin, tandis que la session de contrôle se déroulera les 26, 27, 28 et 29 juin, alors que la proclamation de ses résultats est fixée au 7 juillet Dans l’ensemble, le nombre des candidats à l’examen du baccalauréat est resté stable au cours de ces trois dernières années. Mais, cette année, la majorité des candidats appartiennent à la section « économie et gestion » et d’après les responsables, si rien ne se produit, le nombre des inscrits dans cette section va augmenter et atteindre la moitié des candidats.
Le nombre des candidats à la session principale de l’examen du baccalauréat de juin 2018 qui débute le 6 juin atteint 13.2250, avec une augmentation de quelques 2000 par rapport à juin 2017, a indiqué le ministre de l’éducation, Hatem Ben Salem, lors d’un point de presse tenu, lundi 4 juin, au siège du ministère et consacré aux examens nationaux de juin 2018.
Les épreuves de l’examen du baccalauréat se dérouleront les 6, 7, 8, 11, 12 et 13 juin. La proclamation officielle des résultats de la session principale aura lieu le dimanche 25 juin, tandis que la session de contrôle se déroulera les 26, 27, 28 et 29 juin, alors que la proclamation de ses résultats est fixée au 7 juillet
Dans l’ensemble, le nombre des candidats à l’examen du baccalauréat est resté stable au cours de ces trois dernières années. Mais, cette année, la majorité des candidats appartiennent à la section « économie et gestion » et d’après les responsables, si rien ne se produit, le nombre des inscrits dans cette section va augmenter et atteindre la moitié des candidats.
Le ministre a passé en revue les dispositions prises en vue d’assurer le bon déroulement de l’examen du baccalauréat plus spécialement, s’agissant notamment de l’achèvement des programmes d’enseignement des classes terminales.
Il a félicité les enseignants et les cadres éducatifs pour tous les efforts déployés en vue de conjurer la menace d’une année scolaire blanche qui planait, suite aux perturbations sérieuses qu’avait connues l’année scolaire et les nombreuses grèves observées par les professeurs du secondaire, à des périodes très sensibles de l’année. Mais, a-t-il dit, tous les programmes scolaires des classes terminales ont pu être achevés dans les divers établissements éducatifs du pays, de sorte qu’aucun prétexte ne pourra être invoqué de ce côté pour justifier quoi que ce soit. En réponse à une question sur le taux de réussite attendu au baccalauréat de cette année, il a indiqué qu’il est difficile de le prédire, ajoutant que quel que soit ce taux, important ou faible, tous les nouveaux bacheliers, ont leur place à l’université.
En effet, d’après les exposés présentés par le ministre et le directeur général des examens, tout semble avoir été pris en compte, en la matière, sauf l’amélioration du taux de réussite qui a été faible l’année dernière, inférieur à 40% et qui n’a pas cessé de chuter depuis la suppression de la bonification accordée en fonction des moyennes obtenues au cours de l’année ( 25% de la moyenne au baccalauréat), en 2014. D’après le directeur général des examens, la suppression de cette bonification depuis 2014 a entraîné, entre autres, une chute au niveau du nombre des élèves issus des établissements privés, passant de 30 mille en 2014 à 19 mille en 2018.
C’est dire que c’est l’ambition de réussir qui anime plus particulièrement les élèves et elle est même à l’origine des aspects négatifs qui accompagnent l’examen du baccalauréat, et qui sont à blâmer, certes, comme la multiplication des fraudes par l’utilisation des moyens électroniques, tels que les téléphones portables, les tablettes, les montres électroniques et les stylos électroniques. Cette ambition de réussir a fait que pour les élèves, la fin justifie les moyens.
Cette année, le ministère a découvert un autre aspect négatif plus grave dans les épreuves du bac sport qui s’étaient déroulé au mois d’avril. Selon M. Hatem Ben Salem, il a été constaté que 86% des candidats ont obtenu des notes allant de 16 à 19 sur 20 et même 20 sur 20, ce qui est aberrant, a dit le ministre car le niveau ne pouvait pas absolument être aussi excellent. Des mesures adéquates seront prises pour normaliser la situation.
Lutte contre la fraude Comme on le sait déjà à travers la campagne de sensibilisation sans précédent menée par tous les moyens depuis quelque semaines, le ministère de l’éducation a pensé à durcir la lutte contre les fraudes électroniques, à l’examen du baccalauréat , après avoir été constaté que les procédés de brouillage ne suffisaient pas. Cette année, il a été interdit aux candidats d’amener avec eux tous ces moyens électroniques aux centres d’examen, sous peine d’accusation directe de fraude, et une sanction immédiate se traduisant par une suspension de cinq ans de participation à l’examen, à commencer par l’année en cours et un renvoi de tous les établissements scolaires publics. Au même moment, et dans le même cadre de lutte contre la fraude, le ministère a décidé de publier les sujets des épreuves du baccalauréat, sur son site et ses pages électroniques, trente minutes après leur remise aux candidats, car, ces dernières années, il a été constaté que des personnes malintentionnées se débrouillaient, tant bien que mal, afin d’obtenir ces sujets, quelques temps, après leur remise aux élèves dans les salles des centres d’examen, et les publiaient sur les pages des réseaux sociaux, en présentant tendancieusement l’opération comme une fuite des sujets.les surveillants parmi les professeurs sont également tenus de ne pas amener avec eux leurs téléphones portables dans les salles des centres d’examen.
Une autre caractéristique à enregistrer, aussi, cette année, les filles sont largement majoritaires dans le nombre total des candidats au baccalauréat qui se répartit entre 53654 pour les garçons, et 78549 pour les filles.
La 6ème et les autres examens
En ce qui concerne les autres examens nationaux, le concours facultatif d’entrée aux écoles préparatoires pilotes ouvert pour les élèves des 6èmesannées primaires qui le désirent, verra, cette année, la participation de quelques 56814 élèves sur 160 mille inscrits en 6ème année primaire. Les épreuves auront lieu les 21, 22 et 23 juin. Le nombre des places déclarées disponibles dans les écoles préparatoires pilotes atteint 3725 places. Le diplôme de fin d’études de l’enseignement de base de juin 2018, facultatif également, connaitra la participation de 30553 élèves sur 120 mille inscrits en 9ème année de l’enseignement de base, et ce pour accéder aux lycées pilotes. Le nombre des places déclarées disponibles dans ces lycées pilotes s’élève à 3150 places. Les épreuves auront lieu les 18, 19 et 20 juin. Sur un autre plan, le ministre a exprimé sa considération à l’armée nationale et aux forces de sécurité pour leur participation au transport des sujets et la surveillance des centres d’examen. Il a évoqué des projets de numérisation des examens nationaux et en particulier l’examen du baccalauréat, à travers la généralisation de l’expérience entamée cette année et se traduisant par l’utilisation de l’envoi électronique des sujets pour les épreuves appliquées et orales. Il a fait état d’une réflexion sur la réforme du baccalauréat de façon générale, comme dans certains pays européens, telle que la France, dans le sens de la recherche de formules plus appropriés au nouveau contexte national et mondial.