Prix des fruits et légumes : les solutions sont ailleurs…
Personne ne peut nier que, durant le mois de Ramadhan, les prix des légumes et fruits ont connu une hausse vertigineuse et le chef du gouvernement, Youssef Chahed n’a fait que constater les dégâts, lors de sa visite, dimanche matin, au marché municipal de l’ariana où commerçants et citoyens l’ont submergé de plaintes…
Chahed au marché municipal de l’ariana
Personne ne peut nier que, durant le mois de Ramadhan, les prix des légumes et fruits ont connu une hausse vertigineuse et le chef du gouvernement, Youssef Chahed n’a fait que constater les dégâts, lors de sa visite, dimanche matin, au marché municipal de l’ariana où commerçants et citoyens l’ont submergé de plaintes… avec, pour conclusion, que le mal est ailleurs et qu’il se situe au haut de la pyramide, avec des monstres de la spéculation et du monopole.
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a effectué dimanche matin, une visite inopinée au marché municipal de l’ariana, où il s’est enquis des prix et de l’approvisionnement en produits agricoles. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les pratiques de monopole, la spéculation et la hausse des prix au cours du mois de Ramadan. Cette visite est, certainement, instructive, mais faut-il, encore, oeuvrer pour couper la tête de l’hydre, afin de faire revenir la situation à la normale.
Un agriculteur m’a expliqué, preuves à l’appui, les magouilles des intermédiaires pour hisser les prix au niveau actuel, avec l’aide de certaines personnes corrompues, au niveau du marché de gros de Bir El Kassaa et des autres marchés de gros, en me montrant les factures de vente de sa récolte de tomates pour la consommation… à 250 millimes le kilo, alors que l’on ne peut pas l’acheter à moins d’un dinar, chez le commerçant.
Chahed a été, à cette occasion, à l’écoute des préoccupations de plusieurs citoyens et commerçants relatives à la hausse des prix de certains produits de consommation et au commerce anarchique.
Le chef du gouvernement a souligné l’importance du contrôle des circuits de distribution des produits agricoles et de la lutte contre les pratiques de monopole, en intensifiant les contrôles dans les différents espaces commerciaux, les marchés et les locaux ouverts au public. Les citoyens se sont surtout plaints au chef du gouvernement, de l’enchérissement de certains fruits et légumes et demandé au gouvernement de prendre les mesures adéquates pour sanctionner les fraudeurs, améliorer les niveaux de l’offre des produits de consommation et la régulation du marché pour ce qui est des produits sensibles, à l’instar des oeufs et de la viande rouge. Plusieurs commerçants du marché municipal de l’ariana ont demandé au gouvernement d’éradiquer les étals anarchiques dans les environs du marché et les rues avoisinantes et notamment, les rues Beyrouth et Sidi Jebali.
Ils ont, par la même occasion, expliqué que le commerce anarchique les a lésés et constitue une source de nuisance pour les habitants et les commerçants à l’intérieur et l’extérieur du marché.
Tous les efforts doivent être concentrés sur les marchés de gros et sur les intermédiaires qui commandent les prix et les fixent à leur guise, au su et au vu de tous les circuits de contrôle, alors que le citoyen est obligé de se plier et payer cher un produit qu’il est obligé d’acheter, bon gré, mal gré.