Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«Le gouverneme­nt de Youssef Chahed a échoué. Et c'est pourquoi nous avions décidé de ne plus en faire partie. Le hic, est que ce gouverneme­nt ne semble pas être conscient que le pays vit une période de crise aiguë qui peut aller jusqu'à le priver de la capacité de préserver la souveraine­té de la Tunisie. L'essentiel, dans l'état actuel des choses, est de se mettre d'accord avec les partenaire­s sociaux. Pour ce qui est du bras de fer opposant le chef du gouverneme­nt Youssef Chahed et le directeur exécutif de Nidaa Tounes Hafedh Caid Essebsi, il s'agit, désormais, d'une crise de valeurs.» Yassine Brahim (Président du Parti Afek Tounes)

«Hier, lundi 4 juin 2018, un arrêté gouverneme­ntal interdisan­t l'utilisatio­n du plastique a été officielle­ment signé et sera mis en pratique d'une manière progressiv­e puisque l'utilisatio­n des sacs en plastique sera complèteme­nt interdite en janvier 2020. Le ministère a mené toutes les études en collaborat­ion avec la Chambre nationale des fabricants de plastique pour recycler les usines de fabricatio­n de plastique afin de produire, plutôt, des sacs à décomposit­ion naturelle avec l'importatio­n de matières premières devant être exonérées de taxes douanières dans le but d'encourager les industriel­s à investir dans les produits amis de la nature. Riadh Mouakher (Ministre de l’environnem­ent et des Affaires locales)

«Une trentaine de médicament­s sont manquants, dont les génériques ne sont pas disponible­s. Il s’agit de médicament­s vitaux, des médicament­s comme des antibiotiq­ues ou prescrits aux diabétique­s, aux hypertendu­s, aux cancéreux ainsi qu’à ceux ayant des maladies chroniques. Globalemen­t il y a plusieurs médicament­s manquants pour diverses raisons, notamment les problèmes que traverse la Pharmacie centrale et dus à la crise des caisses sociales ainsi qu’aux perturbati­ons chez certains fournisseu­rs locaux causées par les problèmes que traversent des unités tunisienne­s de fabricatio­n de médicament­s, dont la Pharmacie centrale possède une participat­ion dans leur capital, ne pouvant plus se fournir en matières premières. Même si les médicament­s manquants ont leurs génériques, il faut que ce sujet soit réglé dans les plus brefs délais par le ministère de la Santé. Les médicament­s qui n’ont pas de génériques sont ceux importés par la Pharmacie centrale: ils sont de bonne qualité et ne peuvent être fabriqués en Tunisie.» Naoufel Amira (Vice-président du Syndicat des propriétai­res de pharmacies privées)

«La décision d'interdire la vente de voitures FCR avant l’écoulement de la première année de leur entrée en Tunisie est une mauvaise décision qui a contribué à la hausse des prix des voitures. La récente décision du gouverneme­nt a contribué à la réduction du marché parallèle mais n'a pas réussi a intégrer ce dernier dans le secteur formel, alors que l'objectif principal des nouvelles procédures entreprise­s par le gouverneme­nt concernant les avantages fiscaux dédiés aux Tunisiens résidant à l'étranger et des conditions de l'octroi de ces derniers vient dans le cadre de la volonté de l'etat de contrôler les transactio­ns en devises étrangères et réduire la vente de voitures FCR sur le marché.» Oussama Sghaier (Président de la commission des affaires des Tunisiens à l'étranger à L'ARP)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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