Pas de surprise !

A 11h00 c’était la sortie des sportifs. Ils sont unanimes à dire que « trois heures ne suffisaient pas à répondre à toutes les questions posées ».

2ème journée du Baccalauréat

2ème journée du Baccalauréat

A 11h00 c’était la sortie des sportifs. Ils sont unanimes à dire que « trois heures ne suffisaient pas à répondre à toutes les questions posées ». L’épreuve se compose de deux parties : un QCM sur le dépistage des aberrations chromosomiques, la correction de l’hypertension artérielle, la cocaïne, la pilule et la fatigue musculaire et un exercice sur le reflexe conditionnel alors que la deuxième partie comportait des exercices sur la neurophysiologie et la génétique humaine.

«L’épreuve nous dit Naceur, me semble un peu dure, notamment en première partie qui comporte un QCM très varié. Ce qui exige une attention particulière ». Nadia semble satisfaite. « Il faut dire que les exercices étaient à la portée de tout élève ayant correctement travaillé au cours de l’année. Peut-être la deuxième partie est un peu difficile ». Nour a tiré son épingle du jeu : « J’ai très bien travaillé dans cette matière à coefficient élevé. Je suis à peu près certaine d’avoir une bonne note ». Pourtant les choses ne semblaient pas aller à merveille pour certains candidats qui ont raté cette épreuve jugée ardue. Ils sont furieux et ont du mal à passer le reste du bac. Rassemblés en petits groupes, les parents, venus nombreux s’enquérir du déroulement du bac, attendaient patiemment la sortie de leurs progénitures. Certains candidats paraissent satisfaits. Pas de surprises. Pas plus loin, les économistes viennent d’achever leur épreuve d’économie.. Les avis étaient partagés. L’épreuve comporte deux parties. La première est constituée de trois exercices : la croissance économique et la dégradation de l’environnement naturel , la définition d’une firme multinationale et les mobiles de son implantation à l’étranger et l’évolution du PIB de la population en Tunisie et en Jordanie alors que la seconde partie est consacrée à un analyse de deux documents sur l’investissement et la croissance économique .Mourad était satisfait de son travail : « J’aime l’économie et j’ai toujours eu de bonnes notes en cette matière. Le sujet d’aujourd’hui m’a paru assez facile. J’aurais au moins 16/20, à moins que le barème ne soit trop sévère ! » Selma, toute joyeuse, nous a confié : « On peut dire que cette épreuve est réussie.. D’ailleurs, il suffit d’avoir une culture économique pour en discuter ». Henda , petite sacoche à la main, sort à pas lents. Approchée, elle nous accueille avec le sourire aux lèvres. «Pour moi, le sujet était très accessible», dit-elle avec un grand soulagement. Un professeur de la matière était là pour minimiser l’impact de cette épreuve sur le moral des candidats. Il nous a déclaré que le contenu de l’épreuve n’était pas aussi difficile qu’on le pensait et qu’il suffisait de faire attention et de se concentrer sur les questions posées ! « Une épreuve de bac, ajouta-t-il, est de nature à comporter certaines difficultés pour pouvoir départager les candidats. Toute épreuve doit tenir compte de tous les niveaux des élèves.

Dans un autre lycée , l’animation battait son plein. Des jeunes filles littéraires en groupes étaient entrain de discuter de l’épreuve de la pensée islamique. Les candidats étaient satisfaits des sujets proposés. Certains sont surpris du contenu de l’épreuve .Et pourtant nous dit un professeur « C›était honnête, il n›y a pas de surprises. En examen, il faut tout prévoir car tous les sujets figurent dans le programme. Les sujets sont bien posés et il n› y a pas raison de déraper. » Senda affirme que « l’épreuve ne comporte pas de difficultés. Je m’attendais à ce sujet.» L’épreuve d’algorithme et de programmation n’était pas trop dure pour les candidats de sciences de l’informatique.

La tendance était à la satisfaction. « On ne doit pas rater cette matière, car un faux pas signifie l’échec» nous affirme Sami qui vise beaucoup sur cette matière principale. Sondes a bien passé : « j’ai bien traité les exercices et j’espère avoir une très bonne note car je vise la mention » avoue-t-elle. A midi, les matheux commencent à sortir.

Devant leur professeur, ils commencent à s’interroger sur le sujet de mathématiques proposé. Pas de déception pour la plupart mais quelques difficultés, souligne Naim. Bref, chaque candidat fait de son mieux pour obtenir la meilleure note mais il pense déjà à la journée d’aujourd’hui qui sera déterminante pour leur succès.

Kamel BOUAOUINA