«C’est une entrave aux échanges bilatéraux», estime la CONECT
Nouvelle taxe exigée aux transporteurs algériens
La décision relative à l’imposition d’une nouvelle taxe aux transporteurs algériens à leur entrée sur le territoire tunisien d’une valeur de 200 dinars, constitue une nouvelle entrave aux échanges commerciaux entre la Tunisie et l’algérie, souligne la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (Conect).
Dans un communiqué publié, jeudi, la CONECT exprime sa préoccupation suite à cette décision, estimant que ce « genre de dispositions créent une instabilité règlementaire et constituent des obstacles pour les opérateurs économiques de nos deux pays frères et voisins».
Pour chaque entrée au territoire tunisien, les conducteurs de camions ou bus, venant d’algérie devront payer cette taxe et ce, dans tous les postes frontaliers algéro-tunisiens à caractère commercial. «La conjoncture actuelle nécessite une batterie de mesures de facilitation et de soutien en faveur des opérateurs économiques afin d’augmenter le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’algérie qui est en deçà du potentiel existant «, indique encore la même source, appelant les autorités concernées à lever ces entraves à l’export qui freinent le développement de la PME tunisienne à l’international. Et de rappeler que des pays concurrents subventionnent le transport à l’export.