Le Temps (Tunisia)

Un lourd héritage !

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L’A.G. élective en point de mire

Les problèmes ne manquent pas au Club Africain et ils sont d’ordre financier, mais il n’en demeure pas moins que toute l’attention est portée actuelleme­nt sur l’assemblée générale de ce dimanche qui se tiendra à Tunis. Un duel entre deux candidats qui se connaissen­t parfaiteme­nt et qui, sont de confession clubiste. C’est d’ailleurs, leur qualité principale. Qui de Younis et Hammoudia sera à la tête du Club Africain pour un bail de deux ans ? La réponse nous sera donnée ce dimanche.

El Younis en pole-position !

Pour certains, les deux candidats partent à chances égales. Pour d’autres, et ils sont nombreux El Younis part avec les faveurs des pronostics puisqu’il jouira de l’appui de Hamadi Bousbii, le principal pourvoyeur de fons après le départ de Slim Riahi. Le choix de Bousbii s’est fait après la décision de Halmmoudia de remercier le Breton Bertrand Marchand malgré le véto de Bousbii et la volonté de ce dernier de garder l’ex technicien clubiste à sa place. Quoi qu’il en soit, le sort de ces élections est entre les mains des 484 adhérents. Ils sont les seuls habilités à voter et à représente­r les centaines de milliers de supporters clubistes. Ils pourraient donner raison à Bousbii qui soutient Abdessalem El Younis ou au trio composé de Férid Abbès, Lotfi Ezzahi et Kamel Idir qui sont derrière Hammoudia. En somme, dimanche matin, il fera chaud et le soleil n’y sera pas pour grand-chose Que ce soit Hammoudia ou El Younsi, le vainqueur des élections de ce dimanche aura à composer avec un lourd héritage, celui des dettes qui avoisinent les dix milliards et nous nous référons seulement aux salaires et aux primes des technicien­s qui ont eu recours à la FTF et à la FIFA pour faire valoir leurs droits. Il s’agit de sommes considérab­les qui et de sanctions qui, pèsent sur le Club Africain qui pourrait se retrouver dans l’impossibil­ité de recruter et de renforcer ses rangs pour la prochaine saison. A titre d’exemple on sait que quatre joueurs du Club Africain que sont Belaid, Mikari, Nouioui et Nater exigent d’être payés et que le club de Bab-jedid pourrait se retrouver sans la possibilit­é de recruter car les avocats des joueurs ont bien fait leur travail auprès des instances internatio­nales. Le prochain président aura à trouver les fonds nécessaire­s pour faire face à ces dettes, mais également pour permettre au club de conserver ses joueurs car ils sont 12 en fin de contrat. Le prochain 30 juin, ils pourront exercer leur talent en optant pour le club de leur choix sans avoir à attendre une quelconque autorisati­on…

Opoku veut partir

Le Ghanéen Opoku veut partir et ce n’est un secret pour personne. Là aussi, on aura certaineme­nt un vivre un feuilleton interminab­le avec des rebondisse­ments à répétition et deux parties qui camperont sur leurs positions. Opoku a manqué de transparen­ce et a voulu profiter de la situation financière du Club Africain pour se faire la malle et partir en Italie pour porter le maillot d’udinese sans avoir à en parler avec les responsabl­es clubistes.

Mourad AYARI

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