Le Temps (Tunisia)

Les maths, mi-figue, mi-raisin

- Kamel BOUAOUINA

L'épreuve de physique fait toujours peur. Les candidats, sciences techniques et maths, ont poursuivi hier l’examen de baccalauré­at avec un sentiment de crainte et d’espoir. C’est pendant cette 4ème journée que les élèves de terminale ont commencé à affronter les épreuves les plus difficiles du bac. “Les exercices de physiques étaient un peu durs et surtout très longs”, nous a déclaré Badreddine. Sami, pour sa part, est à moitié satisfait. "C’est bon, les épreuves étaient abordables mais la deuxième partie comportait certaines ambigüités".

Pour Nabil, "les sujets de physique-chimie proposés n’étaient pas du gâteau. «J’ai travaillé le moins dur, mais à cette heure-ci, je ne peux vous dire si mes réponses sont correctes ou pas », souligne Mohamed Ali, qui, aux dires de ses camarades, est d’habitude excellent en physiques. Un professeur de la matière était là pour minimiser l'impact de cette épreuve sur le moral des candidats. Il nous a déclaré que le contenu de l'épreuve n'était pas aussi difficile qu'on le pensait et qu'il suffisait de faire attention et de se concentrer sur les questions posées !

Mehdi, a su tirer son épingle du jeu en physique « la partie chimie sur les accumulate­urs et l'acide basique était accessible « dit-il .Un avis que confirme une autre candidate et lance le même jugement concernant l'épreuve de physique : «C'était abordable et les questions font partie des cours prodigués». «La chimie était à la portée de tout le monde», commente Asma qui déclare qu'elle a beaucoup de chance de décrocher l'examen. «ça c'est bien passé, en espérant que ça continue comme ça», témoigne Rafik avec un sourire. Héla qui reconnaît sa faiblesse dans cette matière n'a pas cessé d'exprimer sa crainte malgré les séances de cours particulie­rs qu'elle suivait pendant les week-ends "j'espère avoir la moyenne pour décrocher mon bac" A 11h30 c’était la sortie des économiste­s. Les avis étaient différents pour le sujet de gestion. L’épreuve a en effet surpris plus d’un, parles exercices « costauds » qui étaient proposés aux candidats. Samir estime qu’il Il y a quand même des choses assez compliquée­s qui demandent de l'attention et de l'intelligen­ce ! Mais en gestion, on peut toujours se débrouille­r, il y a mille et une façons pour trouver la solution ! Le sujet a comporté deux parties : la première partie comporte deux exercices sur la gestion prévisionn­elle des stocks et le calcul de la masse salariale.. La deuxième partie portait sur l'étude de la rentabilté et de l'évolution du chiffre d'affaires de l'article robe pour femme, le lancement d'un nouvel article et investisse­ment et financemen­t.

Sahbi a du mal à digérer son fauxpas durant la première journée. « J'ai une bonne moyenne au cours de l'année. J'ai loupé l’économie. Heureuseme­nt que j'ai pu me racheter cette fois-ci. L'examen de gestion était à la portée et j'espère avoir une très bonne note». Pour les candidats sciences de l'informatiq­ue, l'épreuve des maths était à la portée de tous. Les questions faisaient partie du programme scolaire. Un élève moyen durant l'année pouvait très bien se débrouille­r», se sont accordés à dire les candidats à leur sortie des centres d'examen.

Par ailleurs, il est à souligner la forte présence des parents d’élèves devant les portails des centres d’examen. L’inquiétude et le stress se lisaient sur leurs visages. Samia, une maman qui attendait sa fille, a déclaré : «ma fille ne voulait pas refaire l’examen, j’ai dû faire des pieds et des mains pour la convaincre à repasser les épreuves». Et à Meriem, une autre maman, de lui emboiter le pas : «mon fils avait très bien travaillé au cours de l'année scolaire. J’attends sa réussite».

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