Qui croire et qu’en est-il vraiment ?
Rumeur autour d’une tentative de coup d’etat
Le Temps - Comme si la Tunisie n’en a pas assez de ce « printemps arabe » orchestré pour démembrer les pays visés par la nouvelle stratégie américaine… voilà que, pour attiser le feu de la discorde, le triste personnage français, Nicolas Bau, le mercenaire de la plume, nous agrémente avec l’annonce d’une tentative de coup d’etat avorté orchestré par l’ancien ministre de l’intérieur limogé, Lotfi Brahem.
Le ministre de l’intérieur par intérim, Ghazi Jribi, a indiqué que les autorités tunisiennes sont «en train d’analyser les informations relayées par certains médias étrangers faisant état de l’échec d’une tentative de coup d’etat, afin de vérifier leurs sources et leur fiabilité».
En visite d’inspection, mardi des unités sécuritaires déployées à Jendouba, le ministre a précisé que «l’ouverture d’une enquête judiciaire reste tributaire des résultats des analyses en cours».
Jribi a exhorté, lors de sa visite, les unités de sécurité à plus d’efforts et de vigilance afin de protéger le pays contre toute menace, notamment la menace terroriste, soulignant que la «sécurisation du pays contre le danger terroriste requiert une approche globale qui exige des actes, plutôt que des discours».
Il a réaffirmé à cet égard le haut degré de préparation des unités sécuritaires, notamment celles déployées dans les zones frontalières à anticiper et à faire face à toute menace.
Lors de son déplacement, le ministre a visité les districts de police et de la garde nationale dans la région, la caserne des unités d’intervention, la direction régionale de la protection civile, avant de partager la table de l’iftar avec les unités sécuritaires dans la zone frontalière Jelail relevant de la délégation de Ghardimaou. Le journaliste français Nicolas Beau avait indiqué dans un récent article sur son site Mondafrique que Brahem «planifiait, avec l’appui des Emirats Arabes Unis d’écarter définitivement de la vie politique tunisienne les islamistes du mouvement Ennahdha, pourtant arrivés en tête aux dernières élections municipales et qui, depuis les Présidentielles de 2014, ont conclu un pacte avec le président tunisien».