Portugal – Maroc (13H)
• Ambitions contrastés et ultimes chances pour les Marocains
À l›approche du premier match de la deuxième journée du Groupe B, les sentiments sont très contrastés de part et d›autre. Après le triplé historique de Cristiano Ronaldo qui a permis à son équipe d›arracher un nul 3-3 contre son voisin espagnol, le Portugal a le moral. C›est beaucoup moins le cas du Maroc, abasourdi par le but contre son camp d›aziz Bouhaddouz dans les ultimes secondes de la partie, qui a offert une victoire 1-0 à l’iran et terni les retrouvailles marocaines avec la Coupe du Monde de la FIFA après une absence de 20 ans.
Le Maroc espère toutefois que l’histoire se répète. Les Lions de l’atlas n›ont gagné que deux fois en 14 matches de Coupe du Monde répartis sur cinq éditions (si l›on inclut Russie 2018), et n›ont gagné que deux fois. Le premier de ces succès était contre le Portugal, à Mexique 1986.
_Le Portugal a réussi un match complètement fou contre l’espagne et voudra retrouver un peu de sérénité pour sa deuxième sortie dans le Groupe B, contre le Maroc. La Seleção das Quinas devra toutefois trouver la clé d’une défense marocaine qui n’a concédé qu’un seul but sur l’intégralité des qualifications africaines et qui, lors de la première journée du groupe, a repoussé les assauts iraniens avant de ne craquer qu’à l’ultime minute.
Une défaite contre le Portugal serait synonyme d’élimination pour le Maroc. Hervé Renard utilisera probablement une défense à quatre, qui devrait comprendre Nabil Dirar, afin d’essayer d’endiguer un secteur offensif portugais dont la baguette est tenue par un certain Cristiano Ronaldo. Khalid Boutaib, qui a joué un rôle clé pendant la campagne qualificative, devrait probablement animer l’attaque marocaine en lieu et place d’ayoub El Kaabi, en grosse difficulté contre l’ Iran.
Le saviez-vous ?
Quatre des 23 Marocains présents à Russie 2018 étaient nés lorsque le Maroc a gagné son premier match en Coupe du Monde, contre le Portugal à Mexique 1986. Mbark Boussoufa, Karim El Ahmadi, Nabil Dirar et Manuel Da Costa avaient chacun moins de deux ans à l’époque, et ne se souviennent probablement pas qu’abdelrazzak Khairi et Abdelkarim Krimau avaient été les buteurs marocains de cette victoire (3-1), qui est bien sûr entrée dans la légende.