Le Temps (Tunisia)

Eliminés, les «Lions de l'atlas» ont pourtant ,tout tenté

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Dos au mur après sa défaite inaugurale face à l’iran, le Maroc d’hervé Renard n’avait pas le droit à l’erreur pour ce second match, face à un Portugal en confiance après son 3-3 face à l’espagne. Dans un tournoi qui a démarré de manière idyllique pour lui, Cristiano Ronaldo n’a pas laissé passer l’occasion d’être seul le meilleur buteur de la compétitio­n en marquant très vite son quatrième but. Abandonné par le marquage marocain, le capitaine lusitanien a profité de l’aubaine pour ouvrir la marque et mettre les siens sur les bons rails.

Cependant ce but très précoce ne va pas abattre les Lions de l’atlas, bien au contraire. Presque révoltés et sublimés par l’enjeu, Mehdi Benatia et les siens vont faire le siège du but de Rui Patricio pendant la suite de cette première période. Seuls un face-à-face raté de Guedes et un coupfranc dans le mur de Ronaldo permettron­t aux Portugais de respirer. Une action va sans doute retenir l’attention des observateu­rs marocains pour l’après-match : un contact entre Nordin Amrabat et Raphael Guerreiro, qui aurait pu donner un penalty aux hommes de Renard.

Une finition qui échappe encore aux Lions de l’atlas

Comme pour l’ouverture du score, ce fait de jeu ne va pas fatalement les retenir dans leur quête de l’égalisatio­n. Au retour des vestiaires, l’attaque-défense va être de plus en plus criante face à un champion d’europe, sans idées et au bord de l’asphyxie. Ainsi Boutaib, Benatia ou encore Zyiech vont se procurer des occasions assez nettes, sans pour autant trouver la faille. Le Portugal va ainsi revenir à sa vieille recette de l’euro 2016, avec un bloc très compact et une arrière-garde Pepe-fonte qui va tout dégager. Comme face à l’iran et sa première mi-temps très intéressan­te, le Maroc ne va pas être assez réaliste pour revenir au score, malgré cette domination toujours aussi évidente lors de la deuxième période. Ronaldo a même eu l’occasion de faire le break mais son coup-franc a encore été une fois arrêté par le mur. Dans le temps additionne­l, Benatia a eu de son côté la balle de match suite à un coup-franc mais sa tentative, presque sur le point de penalty, s’est envolée dans le ciel de Moscou.

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