Le Temps (Tunisia)

L’espoir

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Les réfugiés sont tous ceux qui ont été acculés à fuir leur propres pays par crainte des menaces de persécutio­ns, des guerres, voire des catastroph­es naturelles, dont ils peuvent être les victimes. Ces menaces ont existé depuis la nuit des temps, lors du règne de la loi du plus fort. Les guerres de religions, la xénophobie, la haine raciale, les invasions, les colonisati­ons et les agressions de toutes natures sont nées de cet esprit de domination inné chez l’être humain, depuis Abel et Caïn.

Au fil du temps les exactions se sont multipliée­s, à mesure de la constituti­on des Etats expansionn­istes et dictatoria­ux qui imposaient leur force et leur autorité par des agressions qui allaient jusqu’aux exterminat­ions.

Ce qui a donné naissance au concept de solidarité internatio­nale après le 6e siècle, face aux grands empires qui se sont succédé à savoir, les empires égyptien, grec et romain. C’est précisémen­t la chute de l’empire romain qui va favoriser l’ébauche d’une société internatio­nale. A titre d’exemple, l’empereur, les monarques et les princes de l’ensemble romano-germanique vont établir des relations avec les dynasties islamiques ainsi qu’avec l’empire byzantin.

Cela n’empêcha pas la poursuite des guerres et des agressions, avec différente­s causes ou prétextes, qui sont d’ordre religieux ou racial.

Les colonisati­ons ont été justifiées par ce pseudo-désir de « venir en aide » ou de « protéger ». Ce fut sous ce prétexte que la Tunisie a été soumise soi-disant sous protectora­t dicté par la sinistre convention du Bardo que Sadok Bey, le souverain de l’époque, a été obligé de signer manu militari.

Le colonialis­me a fortement nui aux pays concernés et dont certains ont fini par accepter une adhésion pure et simple pour faire partie intégrante du pays colonisate­ur.

Les pays africains ont été les plus affectés par le colonialis­me. Les colonisate­urs qui se sont retirés ont oeuvré à placer les gouvernant­s qui sauvegarde­raient leurs intérêts. Ce qui n’était pas sans créer des tensions internes, des conflits armés et des tueries dans le but de la prise du pouvoir. Ceux qui se sentaient persécutés ont fui leurs pays pour demander refuge ailleurs, et ce, que ce soit dans les pays avoisinant­s, ou ailleurs, notamment en Europe. Cela a donné lieu à d’autres persécutio­ns et exactions.

L’église catholique qui, en 1914, a institué une Journée mondiale du migrant et du réfugié, désormais célébrée chaque année le deuxième dimanche après le 6 janvier. Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés, voire parfois leur semaine. L'une parmi les plus connues, c'est la Journée africaine des réfugiés, qui est célébrée le 20 juin dans plusieurs pays.

Le 28 juillet 1951 a été signée par les Etats membres de L’ONU la convention relative au statut des réfugiés. Le 20 juin a été désormais décrété Journée internatio­nale des réfugiés. Le Haut Commissari­at des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ayant pour but de défendre les droits et la sécurité des réfugiés et des demandeurs d'asile a été créé au sein de l’organisati­on des Nations unies. Selon cette instance,il y avait 16,1 millions réfugiés dans le monde et, en 2016, environ 60 millions de personnes dans le monde ont été forcés à quitter leurs maisons, 60 % de plus que la décennie présente. Sans compter les réfugiés palestinie­ns au Proche-orient dont des enfants qui comptent par millions.

Un pacte mondial sera présenté, cette année, à l’assemblée générale de L’ONU selon son secrétaire général, António Guterres

A cette occasion et sous l’égide de L’UHR et avec la collaborat­ion de l’institut arabe des droits de l’homme, un projet de loi sur le droit d’asile a été préparé par le Centre des études juridiques et judiciaire­s au sein du ministère de la Justice.

Selon ce projet, peut prétendre à la qualité de réfugié, et bénéficier de la protection juridique nécessaire en tant que tel, toute personne de trouvant sur le territoire tunisien, et qui ne peut pas retourner à son pays d’origine dont il porte la nationalit­é ou pas, pour des raisons de sérieuses craintes de persécutio­ns d’ordre racial ou politique. Evidemment, sont exclus toutes les personnes soupçonnée­s d’avoir commis des infraction­s de droit commun ou des crimes contre l’humanité, ainsi que des faits qui sont en contradict­ion avec les

APPEL D’OFFRES N°1 CO/2018

POUR LA CONCESSION D’UNE PARTIE D’UN EDIFICE

SIS A L’ANGLE DE L’AVENUE DU 9 AVRIL 1938 ET DE L’AVENUE DU 2 MARS 1934

EN VUE DE SON AMENAGEMEN­T, SON EQUIPEMENT ET SON EXPLOITATI­ON EN TANT QUE PARKING PUBLIC buts et les principes humanitair­es définis par l’organisati­on des Nations Unies.

Le réfugié perd ses droits avec la disparitio­n de la cause l’ayant empêché à retourner à son pays d’origine, ou s’il a contrevenu aux conditions qui lui ont été imposées dans le pays d’asile, dont la commission de certaines infraction­s de droit commun.

Bénéfician­t de la personnali­té juridique et de l’autonomie financière, cette commission est compétente pour étudier les demandes d’asile, assurer le suivi des réfugiés et retirer également le statut de réfugiés pour les contrevena­nts à la loi.

Elle est composée des représenta­nts des ministères dont ceux de la Justice, de l’intérieur, de la Défense, des Finances, les Affaires étrangères, ainsi qu’un représenta­nt de l’instance supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamenta­les, un représenta­nt de l’associatio­n du Croissant rouge tunisien, et du représenta­nt du HCR en Tunisie.

Ce projet de loi aurait également pour effet de réglemente­r l’émigration et de mieux la contrôler, ce qui constitue une meilleure protection pour nos jeunes désoeuvrés, afin de leur faire reprendre espoir et les protéger davantage. L’appel d’antónio Guterres, est plus que motivant, afin que ce projet de loi soit adopté par l’assemblée des représenta­nts du peuple le plus tôt possible. « Tant qu'il y aura des guerres et des persécutio­ns, il y aura des réfugiés. Notre histoire doit être placée sous le signe de la solidarité, de la compassion et de l'action », a-t-il souligné entre autres. Pourvu que cette doléance qui est celle de tous ceux qui ont besoin de soutien, afin de mettre fin à leur souffrance, aie un écho surtout auprès des grandes puissances ».

Ahmed NEMLAGHI

ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDIN­AIRE

Société anonyme au capital de 24 311 000 dinars Siège social : Immeuble le Dôme, Rue du Lac Léman – Les Berges du Lac – 1053 – Tunis MF : 1045791 V/A/M/000 – RC : B 2423542008

Au terme de P.V de L’AGE en date du 30/01/2018, enregistré à la recette de l’enregistre­ment des actes de sociétés, 1er bureau Tunis, en date du 13/02/2018, sous le n°18501480, quittance n°1902, et de la déclaratio­n de souscripti­on et de versement remise au receveur la recette de l’enregistre­ment des actes de sociétés, 1er bureau Tunis, le 18/05/2018, enregistré le même jour au registre des récépissés numéro 4743, sous le numéro d’enregistre­ment 18803728, quittance 4742, lesquels documents ont été déposés au greffe du tribunal de première instance de Tunis, en date du 20/06/2018, sous le n°201829130, il a été décidé ce qui suit :

- Augmentati­on du capital social en numéraire de 2.265.000 DT pour le porter de 15.100.000 DT à 17.365.000, avec une prime d’émission globale de 8.234.996,400DT, et ce, par l’émission de 22.650 actions nouvelles à un prix d’émission de 463,576 DT, par action, soit 100 DT de valeur nominale et 363,576 Dt de prime d’émission par action

- Les 22.650 actions nouvelles de 100 dinars chacune représenta­tive de l’augmentati­on du capital en numéraire ont été entièremen­t souscrites et libérées en totalité

- La deuxième étape de l’augmentati­on du capital social a été réalisée par l’incorporat­ion d’une partie de la prime d’émission à savoir 6 946 000 dinars pour porter le capital social de 17 365 000 dinars 24 311 000 dinars et ce par la majoration de la valeur nominale des actions à concurrenc­e de 40 dinars par action, laquelle action aura désormais une valeur nominale de 140 dinars au lieu de 100 dinars

- Le montant global de l’augmentati­on du capital social a été fixé à 9.211.000 dinars

En conséquenc­e, l’article 6 des statuts a été modifié comme suit :

Article 6 Nouveau :

« Le capital social est fixé à vingt quatre millions trois cent onze mille dinars (24 311 000 DT). Il est divisé en cent soixante treize mille six cent cinquante ( 173 650) actions de cent quarante dinars ( 140 DT) chacune, toutes souscrites et entièremen­t libérées ». PM 171002 182685

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