Inquiétudes face au manque de stabilité et à la rigidité administrative
Le manque de stabilité sociale (56,2%) et politique (54,1%) et la rigidité administrative (48%) sont les premières entraves au développement, selon des sociétés allemandes opérant en Tunisie, citées par l’enquête annuelle de L’AHK Tunisie intitulée «Les entreprises allemandes en Tunisie: situation et perspectives 2017/2018», publiée, hier.
Le manque de stabilité sociale (56,2%) et politique (54,1%) et la rigidité administrative (48%) sont les premières entraves au développement, selon des sociétés allemandes opérant en Tunisie, citées par l'enquête annuelle de L'AHK Tunisie intitulée "Les entreprises allemandes en Tunisie: situation et perspectives 2017/2018", publiée, hier.
En ce qui concerne les difficultés rencontrées avec les autorités publiques tunisiennes, la douane représente, pour la plupart des a en quêtées, l’obstacle le plus contraignant.
Ces sociétés ont, par ailleurs, souligné que leur expansion et l’affluence de nouveaux investisseurs sont entravées par la situation en Tunisie et restent tributaires de l’instauration de réformes urgentes et l’amélioration de la conjoncture économique dans le pays.
Il ressort, par ailleurs, de cette enquête que 85,7% des entreprises allemandes opérant en Tunisie considèrent leur situation actuelle comme bonne ou satisfaisante. Les chiffres enregistrés en 2017 confirment cette tendance positive. 60% des entreprises ont augmenté leur chiffre d’affaires en 2017 et 53% envisagent de l’améliorer en 2018. En termes de prévisions d’investissements, 54,6% des entreprises allemandes comptent augmenter leurs investissements en 2018, notamment pour le secteur électrotechnique dont le taux d’intentions d’investissement s'élève à 70,6%. Concernant les effectifs, 45,3% des entreprises sondées ont augmenté leurs effectifs et 53% prévoient le faire en 2018. S’agissant des atouts de la Tunisie, 81,6% des sociétés sondées ont cité la proximité géographique par rapport à l’europe, 51% ont mentionné les coûts de production compétitifs et 51% l’évolution du taux de change.