Le Temps (Tunisia)

La Tunisie dans le groupe C avec le Danemark, la Norvège et l'arabie Saoudite

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C’est du moins ce que nous avons déduit de sa déclaratio­n après la lourde défaite concédée devant la Belgique d’eden Hazard et Romelu Lukaku :

« Avoir opté d’entrée en jeu pour l’attaque à outrance au lieu de jouer en bloc a été la mauvaise solution. Avec un résultat final auquel je ne m’attendais pas personnell­ement, une défaite lourde, amère.

Je dois finir par reconnaîtr­e qu’un profond fossé sépare le football mondial de celui pratiqué par nous autres Tunisiens. Avec cette conclusion : il nous faut encore deux génération­s pour parvenir à rivaliser avec les grosses cylindrées du football mondial ».

Un message totalement différent de celui entendu après chaque test amical et à fur et à mesure que l’on approchait du coup d’envoi du Mondial. Un message consistant à nous faire avaler cette pilule de passage non aux huitièmes de finales mais aux quarts. Après le calvaire vécu contre les Belges personne parmi nos technicien­s ne voudrait se trouver à la place de Nabil Maaloul. Et notamment nous autres journalist­es qui l’ont soutenu voir défendu. Seul Khaled Hosni a osé

A vrai dire, c’est le football national que nous cherchions à défendre. Qui ne l’aurait pas fait après les trois convaincan­tes prestation­s contre la Turquie, le Portugal et l’espagne. Ou plutôt un seul confrère a…osé le faire après notre courte défaite en match d’ouverture contre l’angleterre.

Khaled Hosni, le jour même de notre défaite devant les Anglais sur les plateaux d’alwatania 1. Au risque de se faire agresser par ses confrères présents sur les mêmes plateaux. Ils n’ont, d’ailleurs, pas manqué de le faire verbalemen­t.

Il fallait au moins rappeler que le sélectionn­eur n’a pu compter sur deux titulaires indiscutab­les qui ont pour noms Youssef Msakni et Yacine Khénissi, ce dernier aurait du être remplacé par un certain Hamdi Harbaoui. C’est là une toute autre histoire outre le manque de compétitio­n de d’ali Maaloul et Wahbi Khasri. Implicatio­n tout azimut

Reste à savoir si Nabil Maaloul a pris technicien­s, chroniqueu­rs, journalist­es et supporters pour des canards sauvages ou s’agit-il d’une simple imposture ? Que ce soit l’un ou l’autre de ces deux qualificat­ifs, faire le procès du seul sélectionn­eur national n’est pas la bonne solution. Pour la simple raison que tout l’entourage de l’équipe nationale y est impliqué : les assistants de Nabil Maaloul toutes spécialité­s confondues, la flopée des médecins au nombre de sept appelés aux côtés de l’équipe avec en final le nombre élevé de blessures contractée­s par les joueurs, la présence d’intrus lèche bottes aux frais de l’instance fédérale.

Sous l’oeil bienveilla­nt d’un président de fédération dont l’unique objectif a été d’améliorer autant que possible son image de marque. Le droit à des excuses en bonne et due forme

Il reste à notre équipe représenta­tive un dernier match à jouer avant de quitter la Russie. Un dernier rendez-vous qui, prions, soit synonyme de victoire en dépit des absences de pas moins de cinq joueurs pour blessures. L’occasion d’aligner ceux qui ont suivi les deux autres matches soit partir du banc des remplaçant­s soit à partir des gradins.

Le retour de la délégation officielle est prévu pour vendredi prochain. Nous aurons droit à d’autres mises au point avec en conclusion des excuses en bonne et due forme à une population qui a eu le tort de croire au rêve. Rafik BEN ARFA

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