L’heure des comptes a sonné !
Le football tunisien ne pouvait descendre aussi bas comme il l’a été lors du mondial russe. Mais comme on dit à tout malheur quelque chose est bon, et la participation des Aigles de Carthage à cette coupe du monde a mis à nu toutes les faiblesses du football tunisien mal caché durant près d’une décennie maintenant par un président de fédération incompétent et une Ministres des Sports incapable de remplir son rôle, celui de garant de la défense du drapeau tunisien. Pendant des années le président de la FTF a mené tout le monde en bateau, se cachant derrière les règles de la FIFA, il a complètement détruit les bases du football national sans parler de tous les autres maux dont il reste le seul et unique responsable. Jerrï a fait croire tout au long des dernières années que la championnat national est le meilleur d’afrique et du monde Arabe, se basant sur les statistiques d’une association non reconnue par la FIFA. C’était la meilleure manière pour lui de berner tout le monde. Sans vouloir revenir sur les différents échecs connus par les différentes équipes tunisiennes dans différentes catégories depuis l’arrivée à la tête de la FTF de Wadï Jerrï qui a réussi à chaque fois de s’en tirer sans dégâts, nous estimons que l’heure a sonné et que le changement doit avoir lieu.
Aujourd’hui, nous sommes devant une réalité. Le football tunisien est à la dérive, avec un professionnalisme fantoche, des dépenses en devises extravagantes, des pseudo-joueurs rémunérés au prix fort, des entraîneurs très quelconque largement payés avec l’argent du contribuable et la sortie de devises, en manque flagrant dans les caisses de la banque Centrale, pour permettre aux équipes de faire face aux différentes sanctions prononcées à leur encontre la FIFA. Aujourd’hui, il est grand temps pour que des décisions radicales soient prises au plus haut niveau. Il est grand temps d’observer un temps de réflexion et de fermer les frontières footballistiques pour deux à quatre ans afin de mettre en place un nouveau système de résurrection du football tunisien avec de nouvelles règles du professionnalisme, de nouvelles grilles de salaires de tous les intervenants en ma matière et particulièrement les entraîneurs et les joueurs.
Tout cela passe par la mise à l’écart de l’actuelle équipe dirigeante au sein de la FTF. Cela nous coûtera peut-être une sanction de la part de la FIFA, mais cela vaudrait certainement mieux que l’humiliation comme celle de Russie et nous épargnera les titres ridiculisant des médias étrangers comme ils l’ont fait après la débâcle devant les Belges.
Mais entretemps, les joueurs responsables autant que leur entraîneur et tout le staff qui l’accompagne des résultats enregistrés lors de ce mondial, bénéficieront d’une prime de participation à relever sur la prime générale qui revient à la Tunisie de part sa participation à ce Mondial. Une prime de l’ordre de 100 mille dinars pour chaque joueur, qui retournera chez lui sans se soucier guère de la douleur causée aux Tunisiens qui ont consenti des sacrifices pour apporter leur soutien à l’equipe nationale !
N’est-ce pas aberrant ? M.R