Le Temps (Tunisia)

Les secrets du coup-franc miraculeux de Kroos face à la Suède

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Sauveur de la Mannschaft, le milieu du Real Madrid a marqué un des buts les plus décisifs et bluffants de cette Coupe du Monde en Russie.

À la 95e minute, le Suédois Jimmy Durmaz a offert une dernière occasion à l’allemagne de ne pas se faire éjecter dès le premier tour de la Russie. Dos au mur, la Mannschaft s’en est remise à Toni Kroos pour éviter une humiliatio­n, en raison de son statut de championne du monde. Avec l’aide de Marco Reus, le milieu du Real Madrid a eu la lucidité pour tromper l’arrièregar­de scandinave grâce à un coup-franc très bien travaillé.

Retour en détails sur ce but qui a permis aux hommes de Joachim Low de respirer un grand coup.

Timing : un record pour l’allemagne

En marquant dans les ultimes instants de ce match face à la Suède, Toni Kroos rentre dans les livres des records de l’autre côté du Rhin. Avec sa réalisatio­n inscrite précisemen­t au bout de 94 minutes et de 42 secondes, il passe dans la posétrité même si l›on retiendra bien plus ce coup-franc à l›avenir que son chrono exact.

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Le coup-franc : pourquoi tirer ?

Face à une formation suédoise très regroupée dans sa surface, avec les 11 joueurs présents dans ce petit périmètre, Toni Kroos n’avait pas vraiment le choix. Seulement quatre de ses coéquipier­s (Muller, Brandt, Gomez et Rudiger étaient présents pour trouver la faille. Face à ce déficit numérique, le numéro 8 de la Mannschaft n’a pas eu d’autre choix que de tirer, bénéfician­t au passage de l’aide de Marco Reus pour s’ouvrir la zone de tir.

L’angle : une ouverture bien sentie

Justement, s’appuyer sur le joueur du Borussia Dortmund, auteur de l’égalisatio­n en début de seconde période, a été précieux pour Kroos. Selon Bein Sport, de base, l’angle offert au milieu madrilène était de seulement 10 degrés. Une surface insuffisan­te, avec le risque évidemment de se faire contrer par le mur à deux des Suédois. Avec la remise de Reus, l’angle était passé à 20 degrés, bien plus idéal pour un quadruple vainqueur de la Ligue des champions.

Le gardien : une erreur d’appui ?

Auteur de quatre arrêts déterminan­ts durant cette rencontre, Robin Olsen est passé à deux doigts d’être au même titre qu’ola Toivonen, un des héros de la Suède. Le portier de Copenhague a cependant, comme le montre les images, semblé anticiper la frappe de Kroos au premier poteau, en basculant une grande partie de son poids sur sa jambe droite. Une mauvaise appréciati­on, fatale pour revenir sur sa gauche et bloquer le tir du champion du monde 2014.

Le passeur : la confidence de Marco Reus

Précieux sur ce but, le joueur du BVB a donné son sentiment en zone mixte expliquant qu’il y avait à la fois une part de réussite tout en estimant que Kroos voulait se rattraper, après avoir été impliqué sur le but suédois. «Dans ce Mondial on a vu beaucoup, beaucoup de buts dans les dernières secondes, aujourd’hui la chance était de notre côté. Nous sommes bien entrés dans le match, mais nous ne nous sommes pas créés de grosses occasions. La Suède a bien joué le coup, elle est restée compact et resserrée. Toni a fait une erreur, il s’est racheté et donc il a tout fait bien.»

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