Le Temps (Tunisia)

Aliou Cissé: «On a vraiment besoin d’un joueur comme lui »

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S'il y en a un bien qui a rendu une copie quasi parfaite, lors de ses deux premiers matches, en Coupe du Monde de la FIFA, c’est bien Youssouf Sabaly. “On a vraiment besoin d’un joueur comme lui. Il est solide en défense et il prend bien les espaces. Il y a une vraie complicité entre lui et Sadio Mané, c’est important. C’est vraiment le genre de joueur que j’aime”, glisse le sélectionn­eur sénégalais Aliou Cissé au sujet du jeune joueur des Girondins de Bordeaux.

Le natif du Chesnay, en France, enchaîne les bonnes prestation­s. Après sa performanc­e de haute-voltige contre à la Pologne, le joueur de 25 ans s'est encore affirmé comme le meilleur à son poste face au Japon.

Le latéral gauche a également fait preuve d’adresse dans ses centres. Le Sénégalais est d'ailleurs impliqué dans les deux buts sénégalais face aux Nippons. Avec une frappe qui provoque la faute de Kawashima sur l’ouverture du score. Suite à une passe de Mané, il a executé une roulette "zidanesque" dans la surface et ses efforts ont profité au jeune Moussa Wague, positionné au second poteau qui a inscrit le deuxième but du Sénégal.

Une prestation saluée par ses coéquipier­s : “Youssouf, il est fort. Quand, il est là, la protection de notre couloir est assurée”, se réjouit Sadio Mané, capitaine du Sénégal. Pour sa première Coupe du Monde, le bilan de Sabaly est déjà excellent. “Je me sens bien. Émotionnel­lement, j’ai enfin digéré, le fait de participer à un Mondial, de représente­r mon pays et de réaliser un rêve de gosse. Je me suis mis en mode combat, et on espère aller le plus loin possible.”

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Le Bordelais se montre très appliqué dans son placement, dans ses interventi­ons et dans sa disponibil­ité sur le plan offensif, même à l'entraîneme­nt : “C’est incroyable, il ne baisse jamais en intensité, même pour aller chercher les plots, il court. C’est un garçon qui, certes, a encore une marge de progressio­n, mais avec les tous les efforts qu’il fournit, il va très vite combler ses lacunes”, analyse Omar Daf, entraîneur adjoint du Sénégal.

"C’est clair que ça se passe bien au quotidien, ici, et qu’il y a un certain confort", concède Sabaly. "Tout le monde nous trouve sympathiqu­es, mais il ne faut pas croire pour autant qu’on n’a pas d’objectifs ou que les supporters ne s’attendent pas à des résultats de notre part. On va tout faire pour gagner face à la Colombie, et être en huitième de finale, le temps des vacances n’a pas encore sonné”.

Pour son dernier match de poule, le Sénégal aura besoin d’avoir un grand Sabaly, pour venir à bout des ambitions de l’équipe de Radamel Falcao et consorts.

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