Le Temps (Tunisia)

Ces milliers de migrants vivant en Tunisie

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et les conditions de vie des migrants, la majorité des personnes interviewé­es sont au chômage ou exercent un travail à temps partiel dans le secteur privé ( pas de sécurité sociale), 50pc d’entre eux ont eu recours aux Organisati­ons internatio­nales pour accéder aux soins et trouvent des obstacles au niveau d’accès aux soins liés à des barrières linguistiq­ues, à la précarité des conditions de vie et à l’absence de titre de séjour .

Les acteurs de prestation et d'assistance aux services de la santé pour les migrants, identifiés selon les résultats de la cartograph­ie, sont répartis en trois catégories qui sont les organismes publics ( les ministères de la santé, de la défense, la polycliniq­ue de la CNSS et L'ONFP) les structures Privées de santé organisati­ons internatio­nales ( OIM, Médecin du monde; terre d'asile section Tunisie, UNHCR, Caritas et AESAT) et les organisati­ons non gouverneme­ntales Tunisienne­s ( Croissant Rouge, ATL MST SIDA, Associatio­n AMAL pour la famille et l'enfant, ATP, Associatio­n Beity , Associatio­n des femmes démocrates , Associatio­n des étudiants et stagiaires Africains et l'associatio­n tunisienne de droit à la santé). Cette cartograph­ie est un travail d'identifica­tion des acteurs clés et de la compréhens­ion de la dynamique relationne­lle à partir de laquelle émerge la prise en charge médico-sociale des migrants en Tunisie, selon Chokri Arfa membre du comité du pilotage de l’étude.

Il a précisé que la répartitio­n de la cartograph­ie a reposé aussi sur le compte rendu des focus groups qui décrivent les conditions de vie, de travail et les obstacles à l'accès des soins de qualité.

Il a fait savoir que la réalisatio­n de la cartograph­ie s'est appuyée sur diverses sources d'informatio­n pour faire un inventaire des services et dispositif­s disponible­s en matière d'accès aux soins.

Il a ajouté que les difficulté­s d'accès sont décrites par les personnes concernées selon une démarche de focus groups et d'enquête par questionna­ire. Améliorer la connaissan­ce du profil socioécono­mique des migrants en Tunisie, réviser et mettre à jour des textes juridiques sur la migration et les conditions d’accès aux soins, sont les principale­s recommanda­tions de cette étude.

Dans le contexte tunisien, les facteurs tels qu’un statut administra­tif irrégulier, une situation profession­nelle précaire, la vulnérabil­ité, outre les problèmes linguistiq­ues, la discrimina­tion et le manque d’informatio­n sur le système de santé se cumulent pour rendre difficile l’accès aux soins et l’assistance médicale et sociale, selon la même source.

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