Le Temps (Tunisia)

«Nous n’aurons aucune excuse»

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A la veille de «Mexique-brésil»

plus loin dans la compétitio­n.

En conférence de presse, Andrés Guardado, capitaine du Mexique, a critiqué Neymar et son côté simulateur :

"Nous connaisson­s tous Neymar, mais ce n'est ni à moi, ni à nous de le juger, mais c'est aux arbitres et à la FIFA, qui maintenant avec le VAR doivent voir son style de jeu et savoir le gérer. Nous savons qu'il aime exagérer les fautes, plonger beaucoup, mais c'est son style de jeu et celui qui doit mettre un frein à cela c'est l'arbitre, pas nous".

Guardado excité de jouer le Brésil

Le capitaine du Mexique est excité à l'idée d'affronter une équipe aussi mythique que le Brésil dès les huitièmes de finale : "Quelle meilleure motivation peut-il y avoir d'autre que le fait que nous affrontons le jeu de nos vies, contre un champion à cinq reprises, que puis-je dire de plus? Évidemment, en interne, nous avons dit entre nous que c'est le scénario parfait". "Nous n'aurons aucune excuse comme celle-ci. Si nous gagnons, c'est parce que nous avons très bien fait les choses. Si nous avions terminé premiers dans le groupe et avec tout le respect pour la Suisse, si nous avions battu la Suisse, les gens auraient dit: «Oh, c'est parce que c'est la Suisse.» Voilà comment nous sommes au Mexique. Nous sommes donc face au scénario parfait contre le Brésil, le champion à cinq reprises et c'est un bon scénario", a poursuivi Andrés Guardado.

Il pense que la défaite contre la Suède sera utile à son équipe : "Vous en apprenez plus sur les défaites que sur les victoires parce que vous voulez réduire toutes les mauvaises choses de ce match. Je pense que le match contre la Suède nous a appris beaucoup de choses, surtout pour jouer contre ce style de jeu, pas seulement la Suède mais ce style global, les Européens, le jeu direct, le jeu aérien, nous avons vraiment lutté contre ces types d'adversaire­s".

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