Arrêtons de diaboliser Nabil Mâaloul
La Suède en quarts de finale 24 ans après !
Savoir raison garder
Il s’agit là d’un appel qui ne va plaire à moult personnes dans la mesure où elles en veulent à un technicien qui n’a pas souvent fait l’unanimité autour de sa personne. Nous estimons, néanmoins, qu’il est temps de mettre un terme à cette campagne de dénigrement qui porte un fort préjudice à un sélectionneur qui a échoué, sans le vouloir, dans sa mission. Tout comme plusieurs autres techniciens qui ont connu le même sort au terme du premier tour du Mondial de Russie sans vivre une semblable campagne. A commencer par Joachim Low sélectionneur de l’équipe allemande qui a terminé dernière son homologue tunisienne. Mieux même quand on sait qu’il poursuivra sa mission jusqu’en 2022 année du Mondial du Qatar. Nabil Mâaloul n’a certes pas été exemplaire dans sa manière de réagir après le flop du premier tour. Se limitant à mettre uniquement l’accent sur les problèmes rencontrés au niveau de la gestion de son effectif pour causes de blessures outre cette entame de match contre la Belgique consistant à l’aborder en optant d’aller en avant.
Un genre d’explication qui ne peut convaincre des Tunisiens qui ont continué à croire en cet engagement du sélectionneur consistant à passer aux huitièmes voire aux quarts de finales du Mondial. Il est, néanmoins, dans son droit de rappeler que l’équipe tunisienne est parvenue à remporter une victoire quarante années après celle de 1978.
Le maintien ou non de Nabil Maaloul à son poste de sélectionneur est, à présent, son affaire comme celle de l’instance fédérale. Toujours faut-il raison garder dans de semblables situations.
Rafik BEN ARFA