Où sont passés nos supposés champions ?
Les JM de Tarragona ont vécu
Le Mondial de Russie et les Jeux méditerranéens de Tarragona sont venus confirmer une descente aux enfers d’un sport national qui est en train de péricliter au fil des saisons.
Tarragona moins bien qu’à Mersin
Durant les derniers Jeux méditerranéens de Tarragona en Espagne, le sport tunisien a obtenu un total de 32 médailles : 6 en or, 13 en argent et 13 en bronze.
Assez loin du nombre de médailles ramenées de Mersin lors du déroulement de leur 17ème édition : 48 médailles : 9 en or, 17 en argent et 22 en bronze.
Cela démontre, si besoin est, que la déception engendrée par la participation aux Jeux de Tarragona n’a rien à envier à celle venue de Russie quelques jours plus tôt.
Silence, on tourne
D’accord, les Jeux méditerranéens ont perdu de leur notoriété. Mais comment expliquer ce peu d’intérêt accordé à cette compétition ? A titre d’exemple : nous étions pas moins de 15 envoyés spéciaux tunisiens partis pour couvrir les Jeux de Mersin quatre années plus tôt mais aucun tout au long du déroulement de ceux de Tarragona.
Il a fallu attendre l’élimination de la Tunisie en football pour découvrir qu’une forte délégation de sportifs tunisiens se trouvait en Espagne pour participer à ces jeux. Soit trois jours après son retour au pays.
Mellouli et Ghribi aux abonnés absents !
Ceci dit, le bilan de notre représentation auxdits jeux reflète parfaitement ce retour de manivelle du sport national. Que sont devenus les Habiba Ghribi et Oussama Mellouli entre autres qui, à eux seuls, « bouffent » plus de la moitié du budget destiné aux sportifs de notre supposée élite sportive ?
Deux athlètes natifs de 1984 (plus de 34 d’âge) qui continuent à faire croire à le Tutelle qu’ils sont en mesure de ramener des médailles de Tarragona et du Japon, lieu de déroulement des Jeux olympiques de…2020. Plus grave encore dans la mesure où ces aveux sont accompagnés avec la bénédiction de leurs fédérations respectives.