Le Temps (Tunisia)

L'autriche se concentre sur la question migratoire

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Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a présenté devant le Parlement européen de Strasbourg les priorités de la présidence tournante de l'union européenne (UE). L'autriche a pris le relais de la Bulgarie pour six mois. Pour le chef du gouverneme­nt conservate­ur et ses alliés d'extrême droite du FPÖ, la question migratoire figure, sans surprise, en tête de l'agenda.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a présenté devant le Parlement européen de Strasbourg les priorités de la présidence tournante de l'union européenne (UE). L'autriche a pris le relais de la Bulgarie pour six mois. Pour le chef du gouverneme­nt conservate­ur et ses alliés d'extrême droite du FPÖ, la question migratoire figure, sans surprise, en tête de l'agenda.

La protection des frontières extérieure­s sera l'une des priorités de la présidence autrichien­ne, a répété à plusieurs reprises le jeune chancelier dans l'hémicycle strasbourg­eois.

« J'en suis convaincu : nous devons tout faire pour qu'il n'y ait plus de frontières au sein de l'union européenne, mais pour cela, il faut d'abord des frontières extérieure­s opérationn­elles », a déclaré Sebastian Kurz alors que l'autriche prend la tête de la présidence tournante de L'UE pour six mois.

« Je suis très satisfait des décisions du Conseil européen de la semaine dernière. Je crois qu'on a passé un palier important. On ne se concentre plus seulement sur la répartitio­n des migrants mais aussi sur la protection des frontières et les plateforme­s à l'extérieur de l'union européenne », a poursuivi le jeune chancelier autrichien.

Sebastian Kurtz apparaît conforté par les décisions prises par les 28 chefs d'etat et de gouverneme­nt la semaine dernière. Ce qui inquiète la cheffe de file des socialiste­s français au Parlement européen, Christine Revault d'allonnes.

« C'est extrêmemen­t grave qu'il n'y ait pas eu de la part des autres chefs d'etat et de gouverneme­nt une autre musique pour dire : "Nous ne sommes pas d'accord avec son point de vue", déplore-t-elle. C'est un discours qui rejette l'étranger, qui veut fermer les frontières, et c'est considéré comme normal. » Toujours dans l'objectif de freiner les flux migratoire­s, Sebastian Kurz a aussi plaidé pour une meilleure coopératio­n avec l'afrique.

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