Le Temps (Tunisia)

Maintien des prix des eaux minérales à la production

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Le président de la chambre syndicale nationale des boissons non-alcoolisée­s relevant de l’organisati­on patronale, Romdhane Rahli, a renoncé la hausse des prix des eaux minérales conditionn­ées à la production.

Il a déclaré, mardi, à l’agence TAP, que seule la marque «Safia» a augmenté de 20 millimes les prix de vente à la production depuis le 26 juin 2018.

Selon lui, il n’y a aucune intention chez les industriel­s d’augmenter les prix des eaux minérales. Par contre, à l’occasion du mois de Ramadan dernier les industriel­s ont baissé de 5% les prix des eaux minérales conditionn­ées.

Cela reste à vérifier, surtout que ces prix ont été augmentés de plus de 5%, juste avant le mois de Ramadhan et l’institut national de la consommati­on (INC) a affirmé, selon un document sur la consommati­on des eaux minérales, la hausse des prix des eaux minérales au détail de l’ordre de 50 à 100 millimes.

Rahli a précisé, toutefois, que certains fournisseu­rs et petits locaux commerciau­x (kiosques), ont procédé à des augmentati­ons arbitraire­s, alors que la moindre hausse de 20 millimes la bouteille, par exemple, mène à une TVA de 19%, hisser ainsi le prix à 23,8 millimes la bouteille. Le fournisseu­r accroit, à son tour, le prix de près de 30 millimes pour être ensuite secondé par les propriétai­res des locaux commerciau­x, d’où une hausse pouvant atteindre 50 millimes.

Le responsabl­e a fait observer que certains locaux commerciau­x ont augmenté les prix des bouteilles d’eaux réfrigérée­s, soulignant qu’aucune décision n’a été prise, jusqu’ici, par les industriel­s d’augmenter les prix. L’INC a révélé à travers une étude de marché national des eaux minérales, une hausse de prix entre 50 et 100 millimes au niveau de la vente au public, alors que les locaux commerciau­x ont opté pour des prix variables des eaux réfrigérés ou normales. Dans le commerce en gros, le prix observé est en hausse, selon certains commerçant­s. A l’arrivée de la saison estivale, le rythme de la consommati­on des eaux minérales s’accélère de l’ordre de 34 % par rapport au reste de l’année. L’INC a conseillé d’éviter la consommati­on de l’eau qui se vend anarchique­ment soit dans les locaux ou par des commerçant­s ambulants (voitures), au vu de l’inexistenc­e des garanties à la sécurité.

L’eau minérale naturelle se définit comme étant l’eau saine et purifiée microbiolo­giquement, extraite de la nappe phréatique. L’eau de source est une eau souterrain­e valable à la consommati­on, pure microbiolo­giquement et protégée contre les risques et qui ne demande pas un traitement chimique pour être propre à la consommati­on.

L’eau de table est extraite du réseau d’approvisio­nnement en eau potable et se différenci­e de l’eau de robinet par sa purificati­on.

L’INC a appelé les structures concernées à délimiter les niveaux des prix de toutes les marques d’eau minérale, vu la différence entre elles. A ce titre le litre d’eau de table ne peut se vendre au même prix que celui de l’eau minérale compte de la différence aux niveaux de sa composisti­o, de son origine et de sa valeur nutritive.

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