Le Temps (Tunisia)

Vive l’algérie!

- Samia HARRAR

Au final, qu’il pleuve ou qu’il vente, ou que le soleil s’improvise brasier sans foi ni loi, il n’y a que nos amis algériens, qui, résistants et stoïques, ne manquent jamais à l’appel. Et viennent rétablir la balance intra-muros, histoire de faire bonne mesure en se montrant solidaires, en lieu et place de nous tourner le dos.

A Tabarka, cet été, et pas qu’à Tabarka d’ailleurs, la saison s’annonce d’ores et déjà prometteus­e. Et ils seront là, pour ne pas changer, fidèles au rendez-vous, pour égayer la Cité de corail et la réveiller de sa torpeur, sachant qu’ils y sont chez eux, et que la géographie n’est, ici en l’occurrence, qu’un détail de l’histoire. Chacun à son drapeau, certes, mais l’amitié, ou plutôt la fraternité entre nos deux peuples est telle qu’il est quasiment superflue de revenir sur notre histoire commune. La grande cela s’entend, et qui n’a fait que raffermir cette amitié, en tissant pour l’éternité, ces liens indéfectib­les, que nul ne peut rompre, à moins qu’il ne veuille jouer avec le feu, en étant sûr de perdre au final, ce combat inégal. Car la cause est entendue, est-il besoin de le rappeler, et la solidarité sans appel.

Non, elle n’est pas de façade. Et elle n’est pas en carton-pâte. S’y sont cassé les dents ceux qui ont essayé, de par le passé, de l’infiltrer pour l’imploser de l’intérieur. Ils auront beau faire, revenir à la charge avec de nouveaux arguments, s’essayer à des jeux nouveaux, ils seront encore perdants sur toute la ligne.

Depuis le temps, ils devraient avoir eu l’intelligen­ce de le comprendre. Nos deux hymnes résonnent, réciproque­ment de la même façon dans nos coeurs. Comme une seconde respiratio­n. Nos pouls battent à la même cadence. Et notre ennemi est commun. Il se reconnaîtr­a.

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