Le Temps (Tunisia)

Pas de répit pour le juge de la famille

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Avec les vacances judiciaire­s qui débutent le 15 juillet, les chambres de vacation prennent le relais pour n’examiner que les affaires qui ne peuvent souffrir aucun retard, pour des questions d’ordre public ou de délai impératif. C’est le cas des affaires pénales surtout dans des situations où sont concernés des détenus, ou des condamnés par défaut qui doivent être rejugés dans le délai maximum d’un mois à compter de la date d’opposition formulée par le concerné. Il en va de même en ce qui concerne les chambres des référés qui, durant les vacances ne siègent plus quotidienn­ement mais deux ou trois fois par semaine.

Cependant il n’y a pas de répit pour le juge de la famille, surtout que le nombre des affaires de divorce ne fait que croître d’une année à l’autre . Il n’y a pas donc de grands changement­s dans le rythme du travail et les dates des audiences de conciliati­on, même se relaient pour décanter et prendre un bol d’oxygène loin des discordes familiales, qui de surcroît, sont pour des motifs futiles, mais qui constituen­t des prétextes lorsque le courant ne passe plus entre le couple.

C’est la raison pour laquelle dans les audiences de conciliati­on, on peut s’attendre à tout de la part des intéressés sauf à la conciliati­on, à part des cas très rares ne pouvant que confirmer la règle.

Au Palais de justice Justice transition­nelle

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