L’UGTT appelle à lever le voile sur l’énigme
Le secrétaire général adjoint de l’union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Samir Cheffi a appelé L’ARP à ouvrir une enquête sur l’affaire de financement par l’ambassade britannique d’une campagne «douteuse» en faveur du gouvernement tunisien visant à dénigrer les mouvements de protestations en Tunisie.
Des documents impliquant les gouvernements britannique et tunisien ont été publiés par le journal britannique «The Guardian», a-t-il dit lors d’une rencontre tenue au siège de l’union régional du travail de Sfax.
Il a, par ailleurs, ajouté que les campagnes menées sur Facebook visant à porter atteinte aux syndicalistes ne réussiront pas à porter atteinte à l’image de l’organisation syndicale car elle a prouvé depuis la révolution du 14 janvier son attachement à lutter contre la corruption, loin des règlements de comptes.
Lors de cette rencontre organisée sous le signe «Sfax lutte contre la corruption», le Président de l’instance Nationale de Lutte contre la Corruption, Chawki Tabib a indiqué que son organisation oeuvre à organiser des sessions de formation sur la lutte contre la corruption et l’instauration de la bonne gouvernance au sein des établissements.
Il a appelé à la nécessité de mettre en oeuvre la loi relative à la protection des dénonciateurs de corruption, démentant dans ce contexte le fait que la Tunisie ait échoué dans la lutte contre la corruption.
La lutte contre la corruption, a-t-il dit, est une responsabilité commune qui implique la société civile, le gouvernement, la justice, les syndicats, les médias et les citoyens, estimant que le code des douanes dans sa version actuelle favorise la corruption.
En marge de cette rencontre, des conventions de partenariat ont été signés entre l’instance et l’union Régionale du Travail.
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