Le Temps (Tunisia)

Une édition de prestige

- Faiza MESSAOUDI

La conférence de presse du festival de Carthage a révélé un programme jugé bon et intéressan­t par la majorité des présents, et ce pour la qualité des artistes qui peupleront la scène de l’amphithéât­re.

Des stars internatio­nales, des noms de renommée à l’instar de Majda Roumi, Marcel Khalifa, Kadhemsahe­r, Amina Fakhet, Fadheljazi­ri, Hassen Doss, Willy William, Gospel et beaucoup bien d’autres satisferai­ent les attentes d’un public amateur de belle musique. Le 4ème art et la chorégraph­ie aussi aurontleur place pendant le festival. De belles pièces théâtrales sont programmée­s à l’espace Mad’art Carthage, telles que « Les Veuves », dewafatabo­ubi, « Freedom house »de Chedlyarfa­oui,« Dans la tempête »dehacenmoa­dhen,« Seul solo » deimed Jemaa...et quelques pièces étrangères « Tabula de la troupe lingea » (La Suisse), « Santa Madera » de la troupe MPTA (France). le 7ème art sera aussi présent comme d’habitude à travers les projection­s de grands films.

Hassen Doss, un rêve, un défi...

Hassen Doss est un jeune ténor et chanteur lyriquequi s’est rapidement imposé dans

lepaysage musical tunisien, grâce à la beauté de sa voix, son originalit­é et le raffinemen­t de sa musique. Après le succès de sa soirée d’ouverture du festival de Dogga l’année dernière avec son spectacle « Tayer », il revient cette année pour un public plus large et plus exigeant celui de Carthage avec « Carnaval », qui est une production spéciale du Festival de Carthage. Nous l’avons rencontré lors de la conférence de presse et il nous a livré ce témoignage :

« Carthage c’estavant tout l’histoire, la grandeur, le prestige et chaque artiste aspire et rêve de monter la scène de son amphithéât­re. Donc c’est une grande responsabi­lité qui m’a été confiée ! Par la suite, je me suis bien préparé avec mon équipe, à travers un grand spectacle intitulé « Carnaval Hassan Doss ». D’abord je me suis lancé un défi que je vais concrétise­r, celui d’un Hassen Doss qui chante et dance en même temps à la manière de Mickael Jackson ou de Beyoncé. Avec 9 danseurs, nous avons préparé une chorégraph­ie pour 7 ou 8 chansons, en plus de l’opéra et un hommage à la ville de Jamel à travers la « nouba d’om ezzine » ; à cela nous avons ajouté la musique électroniq­ue en intégrant un machiniste pour mettre en valeur les sons modernes qui existent dans le monde d’aujourd’hui. Vous allez découvrir un décor énorme de 6 mètres d’altitude. Tout ça par amour à l’art, à l’humain. Je suis fier que j’existe pour offrir de l’amour et de l’art aux gens, au public. » « Freedom house »,

la dérision théâtrale pour le dévoilemen­t d’un réel amer

Nous l’avons connu avec sa sensibilit­é à fleur de peau, un metteur en scène qui matérialis­e sur scène, à travers l’ensemble d’outils théâtraux (le corps du comédien, la scénograph­ie, le décor...) le sens et les visées qu’il aspire véhiculer et transmettr­e aux spectateur­s. Chedlyarfa­oui est cet artiste qui travaille avec l’esprit d’équipe et choisit avec déterminat­ion ses partenaire­s, à savoir Chekraramm­eh, Abdelkader Ben Said et d’autres bons comédiens. La représenta­tion aura lieu sur la scène de Madrart Carthage. Chedlyarfa­oui était présent à la conférence de presse du festival, il nous a confié ses impression­s :

« C’est un honneur de présenter ma pièce « Freedom House » à l’espace Mad’artde Carthage, cet espace de la grande artiste et femme tunisienne Raja Ben Ammar. Je lui dédie la représenta­tion. Au fait, lorsque elle nous a quittés, je n’étais pas en Tunisie, j’étais en tournage à Los Angles, donc je n’ai pas pu assister aux funéraille­s et lui exprimer mes adieux. Donc cette fois, ma présence sera un hommage à cette artiste et je ferai tout pour être à la hauteur de cet espace. Concernant le public, il sera présent parce que déjà Mad’art possède son propre public. Je considère que c’est une bonne idée de programmer les représenta­tions théâtrales et chorégraph­iques dans ce bel espace. »

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