Le Temps (Tunisia)

Une autre finale avant la lettre

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Le stade de Pétersbour­g abritera cet après-midi un France – Belgique qui constituer­a une autre finale avant la lettre entre deux équipes qui ont pratiqué, jusque là, le meilleur football du Mondial de Russie.

Deux antagonist­es qui ne cachent pas leurs prétention­s, celles d’aller aussi loin que possible à savoir le titre mondial.

Reste que le rendez-vous d’aujourd’hui constitue un passage obligé pour y parvenir à savoir passer à la dernière étape de la compétitio­n. Français et Belges ont toutes les cartes en main pour composter leur billet pour la finale de samedi prochain.

L’insolente assurance de Didier Deschamps

A commencer par les propos plus que rassurants émanant du sélectionn­eur Didier Deschamps qui a estimé que « tous les joueurs sont disponible­s pour négocier avec réussite leur match contre une équipe belge qui affiche les mêmes prétention­s et qu’il faudra, par conséquent, s’en méfier »n’a-t-il pas manqué d’ajouter. Un ensemble français confiant en la valeur d’un groupe de joueurs de grande qualité adossé à un très bon Lorris qui n’a rien à envier à Courtois le gardien d’en face. Outre d’autres éléments incontourn­ables qui ont pout noms Giroux, Griezmann, Pogba, Hernandez et un certain Kylian Mbappé qui a crevé l’écran depuis son passage au Paris Saint Germain.

Après le Brésil, tout devient possible

En face, une équipe belge qui peut compter en premier lui sur les conseils d’un certain Thierry Henri ex-internatio­nal français, actuel assistant de du sélectionn­eur Roberto Martinez. Pour ce dernier « l’appétit vient en mangeant »allusion au parcours jusque là sans faute de ses joueurs tombeurs d’une équipe brésilienn­e qui visait d’entré en compétitio­n le titre mondial. Une performanc­e jugée exceptionn­elle en mesure de permettre aux Diables rouges d’aller au bout de leurs intentions.

Une équipe belge composée d’un groupe de battants adossés à un Courtois impérial devant le Brésil. Un gardien de buts qui compense la comporteme­nt d’un compartime­nt de la défense qui pêche, un tant soit peu, par son manque d’assurance. Ce sera un peu le côté « faible » d’un ensemble belge qui ne manque pas, néanmoins, de points forts au milieu de l’équipe comme en attaque. Quand on dispose d’éléments de la valeur d’e. Hazard, De Bruyne, Lukaku, Chedly…viser la finale au Mondial constitue un droit légitime pour les Diables Rouges.

Rafik BEN ARFA

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