Deux laboratoires d'hématologie et de biochimie
Le Temps - Le ministre de la santé, Imed Hammami continue à gérer la crise dans son secteur, alors que les patients se plaignent de la pénurie (ou, du moins, le manque) de médicament. En parallèle, il essaie de valoriser certains nouveaux acquis. Il est, toujours, présent pour inaugurer ces nouvelles acquisitions, comme il l'a fait, hier, pour le nouveau laboratoire d'hématologie pour enfants et adultes et le laboratoire de biochimie pour les analyses de maternité et d'assistance médicale à la procréation à l'hôpital Aziza Othmana à Tunis.
Le Temps - Le ministre de la santé, Imed Hammami continue à gérer la crise dans son secteur, alors que les patients se plaignent de la pénurie (ou, du moins, le manque) de médicament. En parallèle, il essaie de valoriser certains nouveaux acquis. Il est, toujours, présent pour inaugurer ces nouvelles acquisitions, comme il l’a fait, hier, pour le nouveau laboratoire d’hématologie pour enfants et adultes et le laboratoire de biochimie pour les analyses de maternité et d’assistance médicale à la procréation à l’hôpital Aziza Othmana à Tunis.
A cette occasion, le directeur de l’hôpital, Zine El Abidine Safta, a indiqué que le coût de ces deux laboratoires est estimé à 1,8 million de dinars, précisant que ce projet vise à élargir les services d’analyses au sein de l’hôpital et à réduire la sous-traitance, afin de rapprocher les services de santé des citoyens et leur éviter les déplacements pour effectuer les analyses dans d’autres hôpitaux.
Le responsable a expliqué que les deux laboratoires permettront d’effectuer plus de 700 mille analyses dans les domaines de l’hématologie et de l’assistance médicale à la procréation au profit d’environ 9000 citoyens qui visitent chaque année ces deux services.
Il a, en outre, fait savoir que deux nouveaux services seront créés bientôt (urgence, maternité et assistance médicale à la procréation) dans le cadre d’un projet dont le coût est estimé à 5,4 millions de dinars.
Pour sa part, la surveillante générale à l’hôpital Aziza Othmana, Hamida Habbachi, a indiqué que la vétusté de l’établissement hospitalier fait que l’administration est souvent obligée à effectuer des travaux d’extension, faisant remarquer qu’un autre service de radiologie est aussi en cours de construction. Elle a souligné que le personnel médical et paramédical de l’hôpital est tout le temps sous pression vu la nécessité d’engager des travaux d’extension et en même temps d’assurer la poursuite des soins.
Le secteur de la santé souffre de beaucoup de maux et il est nécessaire pour les politiciens et les responsables à repenser sa refonte, surtout que la santé est un droit inscrit dans la Constitution et que toute infraction ou manquement doivent être sévèrement sanctionnés… bien sûr, si nous avions, véritablement, un Etat des droits et des institutions, où le respect de l’être humain et la chose la plus importante.