Le Temps (Tunisia)

La France en finale, 12 ans après..

- Rafik BEN ARFA

Pour l’équipe de France et notamment pour son entraîneur Didier Deschamps, le rêve est permis voire logique, celui de refaire le coup de l’an 1998 et après la défaite de l'année 2006 en Allemagne, afin d’ajouter une seconde étoile sur le maillots des Bleus. Comprenez , gagnez la finale de dimanche 15 juillet quelque soit le nom du prochain finaliste.

Les co-équipiers du capitane Lorris le méritent dans la mesure où ils y ont cru jusqu’au coup de sifflet final sous les yeux du président Macron qui a promis qu’il viendra les soutenir dimanche prochain.

Deschamps :

«Chapeau à mes joueurs » C’est un entraîneur aux anges qui a répondu aux médias quelques minutes après avoir reçu les félicitati­ons d’un certain Thierry Henri, ex-internatio­nal français assistant…de l’entraîneur de l’équipe d’en face le Belge Martinez :

« Cette équipe est exceptionn­elle : elle allie la jeunesse, la force de caractère mais surtout cette devise consistant de chercher à aller toujours de l’avant. Raisons pour lesquelles j’éprouve beaucoup de fierté d’avoir eu en main ces joueurs avec lesquels il s’est passé beaucoup de choses tout au long des 49 jours que nous avons passé ensemble.

Le mérite de ce passage en finale du Mondial revient à tout le monde certes mais notamment aux joueurs. Dans la mesure où une qualificat­ion en finale se gagne, un exploit qui est venu effacer celle perdue quelques années plus tôt que tout un chacun connaît mais qui n’a pas été oubliée. A présent, c’est chose faite grâce à ce groupe de jeunes joueurs qui ont tout l’avenir devant eux ».

« Une équipe qui défend avec 11 joueurs… »

Côté belge, c’est plutôt la déception. Des joueurs qui ne trouvent pas une explicatio­n à un match qu’ils ont contrôlé dans sa quasi-totalité (64% de possession du ballon) et qu’ils perdent après l’exécution d’un corner à l’entame de la seconde période de jeu.

Faut-il déduire que les « Diables Rouges » sont de mauvais perdants. Absolument pas, sauf que perdre une qualificat­ion (en finale) qui leur ouvrait les bras entraîne beaucoup d’amertume. D’autant plus que les co-équipiers d’e. Hazard ont pratiqué jusque là le meilleur football.

La réaction à retenir est venue du capitaine de l’équipe belge qui semble avoir trouvé les mots justes pour expliquer cette éliminatio­n :

Une équipe qui marque sur une balle arrêtée pour ensuite défendre son acquis avec onze joueurs ne mérite pas d’aller en finale. Je savais que ça allait être difficile pour les deux équipes, mais pas pour aboutir à cette fin de rencontre dans un match que nous avons maîtrisé de bout en bout ».

Les Belges n’avaient certes rien à envier à leurs homologues français sauf que les meilleures situations de marquer leur sont revenues.

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